La santé physique et mentale des enfants : une étude des prévalences cumulatives

La santé physique et mentale des enfants : une étude des prévalences cumulatives

La santé physique et mentale des enfants : une étude des prévalences cumulatives

La santé physique et mentale des enfants : une étude des prévalences cumulativess

| Ajouter

Référence bibliographique [12122]

Tétreault, Karine, Desrosiers, Hélène et Riberdy, Hélène. 2013. La santé physique et mentale des enfants : une étude des prévalences cumulatives. no 6. Québec: Gouvernement du Québec, Institut de la statistique Québec.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de cette étude est de comprendre les trajectoires qui, pendant la petite enfance, conduisent au succès ou à l’échec lors du passage dans le système scolaire.» (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Ce fascicule s’appuie sur les données de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ 1998- 2010) conduite par l’Institut de la statistique du Québec […]. La population visée par l’ÉLDEQ est composée des enfants (naissances simples) nés de mères vivant au Québec en 1997-1998, à l’exception de ceux dont la mère vivait à ce moment-là dans certaines régions sociosanitaires (Nord-du-Québec, Terres-Cries-de-la-Baie-James et Nunavik) ou sur des réserves indiennes. […] L’échantillon initial admissible au suivi longitudinal comptait 2 120 enfants.» (p. 1)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les auteures constatent ainsi qu’ «[à] l’instar de plusieurs analyses multivariées réalisées à partir des données de l’ELDEQ en lien avec la santé, nous observons une forte association entre la santé des enfants et la position sociale de leur famille lors de leurs premières années de vie (Séguin et autres, 2007; Séguin et autres, 2005; Paquet, 2005; Paquet et Hamel, 2005; Séguin et autres, 2003a; Paquet et Hamel, 2003; Séguin et autres, 2003b; Paquet et autres, 2001; Séguin et autres, 2001). […] [Les] résultats, […] renforcent le constat selon lequel un enfant qui grandit dans une famille étant dans une position sociale inférieure court un risque plus grand d’avoir une santé précaire. […] Cependant […] les inégalités de santé sont tributaires en grande partie des inégalités sociales et [...] pour rompre la fatalité, il est nécessaire de réexaminer les politiques publiques de façon à déjouer l’influence néfaste des adversités sur le développement des enfants. Il faudrait notamment s’assurer que les politiques soient adaptées à la réalité des familles qui se retrouvent au bas de l’échelle sociale, c’est-à-dire offrir plus de soutien à celles-ci dans les situations où le recours aux professionnels de la santé est requis.» (p. 19)