Vivre et manger le territoire : la gestion des petits fruits par les femmes inuites en contexte contemporain

Vivre et manger le territoire : la gestion des petits fruits par les femmes inuites en contexte contemporain

Vivre et manger le territoire : la gestion des petits fruits par les femmes inuites en contexte contemporain

Vivre et manger le territoire : la gestion des petits fruits par les femmes inuites en contexte contemporains

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Référence bibliographique [12118]

Simard-Gagnon, Laurence. 2013. «Vivre et manger le territoire : la gestion des petits fruits par les femmes inuites en contexte contemporain». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département de géographie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce projet vise à documenter les pratiques et savoirs territoriaux des femmes inuites en lien avec la cueillette et l‘utilisation des petits fruits, et à explorer les sens identitaires, genrés et culturels de ces pratiques et savoirs.» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
«[L]es hypothèses étaient les suivantes: [1] Les petits fruits sont un produit territorial féminin de subsistance qui joue un rôle important au sein du système alimentaire inuit. Les pratiques et expériences territoriales des femmes reliées aux petits fruits sont donc empreintes d’une valeur certaine, autant au point de vue nutritif que culturel. [2] Les femmes inuites possèdent un savoir écologique élaboré par rapport aux petits fruits qui inclut une compréhension de l’impact des conditions environnementales sur la production des fruits. [3] Les femmes inuites ont développé des stratégies d’adaptation de façon à pallier aux contraintes écologiques et aux réalités socio-économiques contemporaines liées aux pratiques de cueillette; ces stratégies impliquent les réseaux de partage d‘information et des produits de la cueillette Pour explorer ces hypothèses, j’élaborai la question de recherche suivante: Quel est le sens et l’importance des pratiques et savoirs territoriaux féminins liés la gestion des petits fruits dans les systèmes de subsistance traditionnels, et comment ces pratiques s’inscrivent-elles dans les réalités écologiques et socioculturelles contemporaines?» (p. 2-3)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«La recherche est basée sur une combinaison d’observations participatives et d’entrevues semi-dirigées réalisées en 2011 avec des femmes de la communauté d’Inukjuak, au Nunavik.» (p. iii) «J’ai effectué sept entrevues en tout, dont deux informelles et une de groupe.» (p. 48)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Il en ressort que l’accès aux petits fruits est modulé par une combinaison de facteurs environnementaux et socio-économiques, dans un contexte où la majorité des femmes des communautés inuites participent activement à l’économie de marché. Les récits et le vécu des femmes mettent en évidence l’importance des petits fruits comme produits territoriaux au sein des réseaux familiaux et affectifs de subsistance. Ils soulignent également la résonance culturelle des petits fruits dans un contexte où les marqueurs d’identité sont en constante mutation.» (p. iii) «Les petits fruits, par les sens qui leurs sont associés – autant inconsciemment que par des efforts conscients – sont ainsi vecteurs de continuité et de résilience, et ce autant pour les cueilleuses que pour l’ensemble des membres de leurs familles. Ils sont témoins de la portée des expériences et des pratiques des femmes qui, si elles sont souvent peu reconnues, sont néanmoins critiques à l’existence des individus, des familles, des communautés et de la culture.» (p. 142-143)