Mieux accueillir et éduquer les enfants d’âge préscolaire, une triple question d’accès, de qualité et de continuité des services : avis à la ministre de l’éducation, du loisir et du sport

Mieux accueillir et éduquer les enfants d’âge préscolaire, une triple question d’accès, de qualité et de continuité des services : avis à la ministre de l’éducation, du loisir et du sport

Mieux accueillir et éduquer les enfants d’âge préscolaire, une triple question d’accès, de qualité et de continuité des services : avis à la ministre de l’éducation, du loisir et du sport

Mieux accueillir et éduquer les enfants d’âge préscolaire, une triple question d’accès, de qualité et de continuité des services : avis à la ministre de l’éducation, du loisir et du sports

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Référence bibliographique [12098]

Moisan, Marie, Mayasi Batiotila, Niambi, Boucher, Colette et Gaudreault, Caroline. 2012. Mieux accueillir et éduquer les enfants d’âge préscolaire, une triple question d’accès, de qualité et de continuité des services : avis à la ministre de l’éducation, du loisir et du sport. Québec: Gouvernement du Québec, Conseil supérieur de l’éducation.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Les auteurs ont «choisi de centrer [leur] réflexion sur l’éducation des enfants de 4 et 5 ans (qu’il[s] désigne[nt] aussi par le terme enfants d’âge préscolaire), même s’il[s] entend[ent] tenir compte de ce qui se passe avant et après cette période pour éviter une lecture incomplète de la réalité.» (p. 2)

Questions/Hypothèses :
«La question centrale de l’avis pourrait être formulée ainsi: de quelle façon la société québécoise répond-elle actuellement aux besoins d’éducation et d’accueil des enfants de 4 et 5 ans et que devrait-elle faire pour mieux favoriser leur développement et leur apprentissage?» (p. 3)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Dans la transition [des enfants vers la maternelle], les parents ne sont pas seulement une source potentielle de soutien; ils ont leurs besoins propres. Ils doivent faire face, eux aussi, à une expérience nouvelle, à des changements d’environnement physique et relationnel, à des règles et à un fonctionnement différents […]. Le passage à l’école pose des défis d’organisation aux parents, qui doivent concilier les horaires scolaires avec le travail ou les études. L’un des principaux obstacles à la participation aux activités de transition serait la difficulté des parents à concilier celles-ci avec leur horaire de travail (La Paro, Kraft-Sayre et Pianta, 2003).» (p. 54) Le rapport montre également que «[l]e passage d’un enfant handicapé à l’école représente une étape critique de la vie des familles. Des problèmes particuliers sont évoqués: délais avant que l’enfant reçoive des services spécialisés, tensions entre les parents et les intervenantes scolaires en ce qui concerne l’évaluation des besoins de l’enfant ou leur exclusion du processus de décision le concernant, crainte de l’étiquetage et de la marginalisation. […] Pour les parents d’enfants qui ne parlent pas le français, l’entrée à l’école peut s’accompagner à la fois de l’espoir d’une intégration sociale et de la crainte que l’enfant soit marginalisé (Aubert, 2007).» (p. 55)