''Parents, voisins, amis'' : les personnes présentes aux mariages de Notre-Dame-De-Bonsecours-De-L’islet entre 1730 et 1749

''Parents, voisins, amis'' : les personnes présentes aux mariages de Notre-Dame-De-Bonsecours-De-L’islet entre 1730 et 1749

''Parents, voisins, amis'' : les personnes présentes aux mariages de Notre-Dame-De-Bonsecours-De-L’islet entre 1730 et 1749

''Parents, voisins, amis'' : les personnes présentes aux mariages de Notre-Dame-De-Bonsecours-De-L’islet entre 1730 et 1749s

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Référence bibliographique [12092]

Martineau-Montminy, Élisabeth. 2012. «''Parents, voisins, amis'' : les personnes présentes aux mariages de Notre-Dame-De-Bonsecours-De-L’islet entre 1730 et 1749». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département d’histoire.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Par cette recherche, l’auteure veut cerner les paramètres définissant les relations sociales d’un village de la Nouvelle-France à la moitié du XVIIIe siècle. Pour y parvenir, elle met l’accent sur la rédaction de contrats de mariage et la célébration de l’union puisque ces évènements constituaient des occasions de socialisation.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Le présent mémoire est basé sur le dépouillement de journaux intimes et d’actes notariés relatifs aux époux et aux personnes présentes aux mariages de «la paroisse Notre-Dame-de-Bonsecours-de-L’Islet, sur la Côte-du-Sud […]». (p. iii) L’auteure mentionne qu’en tout, 102 mariages y furent célébrés entre 1730 et 1749, pour un total de 1336 personnes présentes.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Cette étude «a permis de faire un portrait complet des sociabilités qui […] avaient cours [à la paroisse Notre-Dame-de-Bonsecours-de-L’Islet]» (p. iii) en plus de «faire ressortir les personnages clés du tissu social de cette communauté.» (p. iii) L’auteure conclut que «si nous y avons remarqué beaucoup plus d’hommes que de femmes, et beaucoup plus de membres de la famille que d’individus non-apparentés, les assemblées étaient assez variées pour pouvoir observer soigneusement les comportements de chaque groupe. En plus de nous informer sur la prédominance de la famille à cette occasion et le caractère très masculin de toutes les célébrations, nous avons pu observer que la future mariée occupait tout de même une place de choix à l’intérieur des assemblées, puisque la majorité des parents et des non apparentés lui était associée. De plus, nous avons pu constater que les deux événements [...] étaient très différents, le contrat était davantage privé, ce qui donnait un caractère plus mixte et plus familial à ses assemblées, tandis que l’acte de mariage était plutôt public, ce qui donnait à la célébration à l’église un caractère beaucoup plus masculin, et moins familial.» (p. 114)