1. Objectifs

Intentions :
Le but de cette étude est de «comprendre la situation des hommes et des femmes dans les instances de direction, de trouver des explications au déficit de femmes dans les postes de haute responsabilité et de découvrir de nouvelles pistes de solution.» (p. 6)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’étude a été réalisée auprès de «56 personnes travaillant dans trois grandes organisations de la région de la Capitale-Nationale. […] L’échantillon était constitué de 15 hommes occupant un poste de cadre supérieur (vice-président ou l’équivalent) et de 1 homme cadre intermédiaire, de 10 femmes occupant un poste de cadre supérieure (vice-présidente ou l’équivalent), de 2 femmes ayant occupé un poste de vice-présidente (ou l’équivalent), de 25 femmes qui occupent un poste de cadre intermédiaire ainsi que de 3 professionnelles.» (p. 6)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

Une des explications mentionnées se rapporte aux difficultés de la conciliation travail-famille. «Il est apparu clairement que la présence des femmes dans les postes clés des organisations à l’étude n’était pas à parité et même loin de l’être.» (p. 8) «On aurait pu penser qu’une charge professionnelle plus lourde aurait amené ces femmes à limiter la taille de leur famille. Pourtant, les répondantes qui occupent un poste dans la haute direction de leur organisation n’ont pas nécessairement troqué la famille pour la carrière, contrairement à la croyance générale.» (p. 9) «L’aspect qui a semblé particulièrement difficile pour plusieurs répondantes a été de conjuguer carrière, jeune famille et parfois études. […] On voit […] l’interdépendance des dimensions personnelles et professionnelles chez ces femmes et le fait que cela les amène à emprunter diverses trajectoires.» (p. 11) «Les cadres supérieures interrogées ont bénéficié du soutien de leur conjoint ou de leur famille et de leur entourage pour partager les charges familiales et domestiques. […] Alors qu’elles ont privilégié des moments précis pour être présentes dans leur famille, elles n’ont pas hésité à reprendre le travail après le coucher des enfants, lorsque cela était nécessaire.» (p. 13)