1. Objectifs

Intentions :
«C’est en nous appuyant sur la revue de la littérature et sur notre expérience clinique de psychologue consultante dans un centre de fertilité que nous tenterons ici de cerner les principaux aspects psychologiques de l’infertilité et du choix de l’insémination artificielle, plus particulièrement de l’insémination avec donneur. Notre analyse portera aussi sur les objectifs et les limites de la consultation psychologique, sur le devenir des enfants et des couples ainsi que sur la sélection et l’implication des donneurs.» (p. 66)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

«Dans la société occidentale du XXe siècle, la maternité et la paternité demeurent des modèles de ‘normalité’ et de réalisation personnelle et, bien qu’un nombre croissant de couples assurent la contraception pendant plusieurs années, le choix de ne jamais avoir d’enfant reste une exception. Le besoin de confirmer un potentiel de fertilité semble en effet présent chez presque tous les individus et la privation de cette possibilité provoque inévitablement une blessure très profonde.» (p. 67) «L’insémination artificielle peut être une excellente solution thérapeutique à certaines infertilités mais n’est pas sans soulever de nombreuses questions d’ordre social et psychologique. Pour le couple qui envisage 1’I.A.D. [(insémination artificielle par donneur)], il s’agit d’une décision particulièrement difficile, exigeant attente et réflexion et dont la complexité ne doit pas être minimisée. Il faut aussi tenir compte du fait que d’autres personnes extérieures au couple (donneur, membres de l’équipe soignante) sont impliquées dans la décision de l’insémination, partageant les responsabilités du geste procréateur.» (p. 104)