Femmes Rohingyas du Myanmar à Québec : construction identitaire, insertion et stratégies
Femmes Rohingyas du Myanmar à Québec : construction identitaire, insertion et stratégies
Femmes Rohingyas du Myanmar à Québec : construction identitaire, insertion et stratégies
Femmes Rohingyas du Myanmar à Québec : construction identitaire, insertion et stratégiess
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Référence bibliographique [12059]
Bonilla-Trujillo, Miyired. 2014. «Femmes Rohingyas du Myanmar à Québec : construction identitaire, insertion et stratégies». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Faculté des sciences de l’éducation.
Intentions : «L‘objectif de recherche porte sur l‘exploration des stratégies d‘insertion sociale et professionnelle mises en œuvre en situation de migration forcée [des femmes Rohingyas du Myanmar à Québec].» (p. 18)
Questions/Hypothèses : «[L]es spécificités culturelles amènent des interrogations quant aux enjeux de l‘intégration des femmes Rohingyas en sol québécois. Le choc culturel qu‘elles vivent est-il semblable à celui des autres réfugiés? Comment font ces femmes, quelles stratégies déploient-elles pour réussir à s’insérer dans la société québécoise? Quel est l‘apport ou l‘influence de leur bagage culturel et de leur vécu issu des apprentissages en camps de réfugiés dans leur processus d‘insertion sociale et professionnelle? Quelle place occupent la culture, la religion, la famille dans leur insertion sociale? Quelle image ont-elles de la nouvelle société qui les entoure?» (p. 16)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’étude est basée sur la participation de «huit femmes Rohingyas réfugiées à Québec.» (p. iii)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
À la lumière de ses recherches, l’auteure note que «la valeur familiale semble constituer une priorité d‘adaptation sur le plan de l‘insertion sociale. En effet, afin de s‘adapter à la nouvelle vie, la majorité de ces femmes témoignent maintenir des liens privilégiés avec les membres de leur culture d‘appartenance Rohingyas, pour éviter les conflits avec ledit groupe. Seulement deux participantes confient avoir créé des liens avec ‘Elles les Québécoises’. Plus de la moitié des femmes disent avoir recours à ‘la famille’ et au rôle qu‘elles y jouent en fonction des attentes culturelles dans lesquelles elles ont été socialisées, pour éviter de faire face à des prises de décision potentiellement confrontantes au niveau identitaire (une stratégie dite de cohérence simple). Dans cette foulée, l‘émancipation des femmes célibataires et mariées se voit freinée par l‘influence familiale, pour laquelle elles répondent aux attentes. À cet égard, plusieurs participantes témoignent d‘un désintérêt pour la création de liens avec la société de Québec, à cause des différences culturelles qu‘elles leur attribuent.» (p. 80)