Fécondité des femmes immigrantes et descendantes d’immigrantes selon le statut conjugal au Québec
Fécondité des femmes immigrantes et descendantes d’immigrantes selon le statut conjugal au Québec
Fécondité des femmes immigrantes et descendantes d’immigrantes selon le statut conjugal au Québec
Fécondité des femmes immigrantes et descendantes d’immigrantes selon le statut conjugal au Québecs
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Référence bibliographique [12001]
Pelletier, Philippe. 2013. «Fécondité des femmes immigrantes et descendantes d’immigrantes selon le statut conjugal au Québec». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de démographie.
Intentions : «L’objectif de notre recherche consiste à déterminer si la fécondité des immigrantes est plus élevée que celle des femmes natives et si les différences de fécondité en fonction des statuts conjugaux de mariée ou en union libre, sont identiques pour tous les groupes d’immigrantes et de femmes natives.» (p. i)
Questions/Hypothèses : «Nous posons les hypothèses suivantes. Premièrement, les immigrantes sont plus souvent mariées qu’en union libre (Institut de la Statistique du Québec, 5 avril 2011) et ont plus souvent leurs enfants à l’intérieur des liens du mariage qu’au sein de l’union libre en comparaison avec les femmes natives du Canada résidant au Québec. Deuxièmement, au Québec les immigrantes ont, quel que soit leur statut conjugal, une fécondité plus élevée que les natives, sauf dans le cas des immigrantes provenant de l’Europe et de l’Asie de l’Est. Les femmes provenant de ces deux régions ont une fécondité inférieure ou égale à celles des natives (Caron Malenfant et Bélanger, 2006; Bélanger et Gilbert, 2003). Troisièmement, les femmes en union libre ont moins d’enfants que les femmes mariées, quelle que soit leur région d’origine (Colin et Almey, 2005). Quatrièmement, la fécondité des immigrantes est plus faible pour les femmes de deuxième génération que pour celles de première génération. Quant aux femmes immigrantes de première génération arrivées avant l’âge de 15 ans, elles ont une fécondité plus faible que celles arrivées après l’âge de 15 ans (Bélanger et Gilbert, 2003). Cinquièmement, les femmes en union libre ont leurs enfants plus tard que les femmes mariées, quelle que soit la région d’origine des femmes (Lapierre-Adamcyk et Charvet, 1999). Finalement, la fécondité des femmes natives et immigrantes est plus basse pour celles qui vivent au-dessus du seuil de faible revenu (Caron, Malenfant et Bélanger, 2006; Bélanger et Gilbert, 2003).» (p. 19-20)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’étude est basée sur les données du Recensement 2006 du Canada et du Registre des naissances du Québec (1985 à 2007).
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Les résultats […] nous ont permis de constater que la fécondité est plus élevée pour la plupart des femmes immigrantes. Cependant, en distinguant les mariées et celles en union libre on remarque que les femmes ayant une fécondité supérieure à celle des natives représentent une plus faible proportion que lorsque l’on considère l’ensemble des immigrantes. Bien qu’on observe des différences entre les statuts conjugaux, la tendance montre que les femmes qui ont une fécondité plus élevée dans le mariage par rapport aux natives sont également dans cette situation lorsqu’elles sont en union libre. Enfin, la majorité des femmes mariées ont un taux de fécondité plus élevé que celles en union libre.» (p. i)