Le soutien social et la violence chez les personnes atteintes de troubles de troubles mentaux graves
Le soutien social et la violence chez les personnes atteintes de troubles de troubles mentaux graves
Le soutien social et la violence chez les personnes atteintes de troubles de troubles mentaux graves
Le soutien social et la violence chez les personnes atteintes de troubles de troubles mentaux gravess
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Référence bibliographique [12]
Hunt, Elena. 2012. «Le soutien social et la violence chez les personnes atteintes de troubles de troubles mentaux graves». Thèse de doctorat, Trois-Rivières, Université du Québec à Trois-Rivières, Département de psychologie.
Intentions : «Le présent projet a pour but d’explorer le lien entre le soutien social et la violence à la lumière d’autres caractéristiques individuelles, à l’aide d’une nouvelle approche statistique susceptible de s’agencer avec la pensée clinique qui place l’individu avant la variable.» (p. 5)
Questions/Hypothèses : L’auteure avance l’hypothèse qu’«[i]l existe une relation entre le soutien social et la violence, relation plus manifeste dans le contexte de profils identifiés en fonction de caractéristiques spécifiques telles le diagnostic principal de trouble mental grave, le trouble de la personnalité antisociale, la présence de problèmes d’alcool ou de drogue et le niveau de fonctionnement.» (p. 36)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : 178 personnes (137 hommes et 41 femmes) recrutées «dans différents établissements carcéraux ou hospitaliers de quatre régions administratives du Québec [Montréal, Québec, Mauricie et Cantons-de-l’Est].» (p. 38-39)
Instruments : L’auteure a utilisé de nombreux questionnaires qui ont été complétés par les personnes participantes ainsi que des documents tels des dossiers hospitaliers ou judiciaires.
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Rappelons qu’aux fins de la présente étude, le soutien social a été mesuré selon trois aspects, à savoir l’étendue du réseau de soutien, le soutien perçu par le bénéficiaire et le conflit dans la relation avec les membres du réseau. Les analyses offrent des résultats distincts quant au lien entre les trois différents aspects du soutien social et la violence. Plus spécifiquement, lorsqu’il y a des comportements violents, il y a présence de conflit important dans la relation avec les membres du réseau et le soutien perçu est faible; néanmoins, il peut y avoir une tendance à être bien entouré, à avoir un réseau étendu. À l’opposé, quand le soutien perçu est à un niveau élevé et qu’il est offert par un réseau étendu, sans qu’il y ait conflit, le pronostic est nettement meilleur; ainsi, il peut signifier que le risque de violence est faible ou absent. La qualité du soutien social (mesurée ici par le soutien social perçu ainsi que par la présence de conflit) clarifie davantage la relation entre le soutien et la violence que l’étendue du réseau.» (p. 78) L’auteure traite abondamment du rapport avec les membres de la famille dan sa thèse.