Référence bibliographique [11987]
Maltez, Rosa-Amélia. 2011. «La migration internationale et ses effets sur le plan socioculturel sur les communautés d’origine des migrants, en milieu rural : une étude de cas au Salvador». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sociologie.
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Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
«Cette recherche [a] pour objet d’étude la migration, dans le contexte du transnationalisme et de la globalisation, et ses effets sur l’univers socioculturel des membres et des familles d’origine des migrants, en milieu rural, au Salvador.» (p. ix)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
«Au Salvador, nous avons réalisé 20 entrevues, 10 entrevues avec des membres des familles d’origine des migrants (cinq femmes et cinq hommes) et 10 entrevues avec des membres appartenant à 10 familles qui n’ont pas de proches parents migrants (cinq femmes et cinq hommes). Pendant notre séjour de quatre mois au Salvador, nous avons fait des observations sur le terrain, en participant notamment à diverses activités sociocommunautaires dans la région rurale de San Alejo. […] À Boston, nous avons réalisé 10 entrevues avec des migrants (cinq femmes et cinq hommes).» (p. 127)
Instruments :
Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données :
Analyse de contenu
3. Résumé
«Il est clair que la famille, en tant qu’unité domestique et unité constituant la société, continue d’être le premier espace de participation et de socialisation pour ces acteurs. En fait, cette institution constitue non seulement un espace de convivialité, de quotidienneté et de partage, mais elle se situe aussi à la base de la structure de la communauté et du développement de la société.» (p. 217) «La migration provoque également des changements dans l’organisation de la vie quotidienne des familles, même au niveau des rôles hommes-femmes. L’analyse du discours des acteurs suggère, dans un premier temps, que la migration permet tant aux migrants dans leur société de destin qu’à leurs proches restés au Salvador, de parvenir à faire des apprentissages, concernant les rôles hommes-femmes. Deuxièmement, l’analyse du discours des acteurs indique qu’on assiste, en conséquent, dans le cas particulier de cette étude, à l’émergence de nouveaux rôles hommes-femmes, au sein de la famille rurale dans la région rurale de San Alejo, notamment chez les femmes. […] Certainement, cette nouvelle dynamique familiale émergente, au cœur des familles paysannes avec des migrants, favorise une certaine prise de pouvoir et une certaine émancipation chez la femme paysanne dans cette région rurale, qui a toujours vécu sous un système de domination patriarcal.» (p. 218-219)