Tendances de la fécondité canadienne au XIXe siècle : analyse des recensements canadiens de 1852 et 1881
Tendances de la fécondité canadienne au XIXe siècle : analyse des recensements canadiens de 1852 et 1881
Tendances de la fécondité canadienne au XIXe siècle : analyse des recensements canadiens de 1852 et 1881
Tendances de la fécondité canadienne au XIXe siècle : analyse des recensements canadiens de 1852 et 1881s
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Référence bibliographique [11975]
Joubert, Katrina. 2013. «Tendances de la fécondité canadienne au XIXe siècle : analyse des recensements canadiens de 1852 et 1881». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de démographie.
Intentions : «Ce mémoire présente une analyse indirecte détaillée des niveaux de la fécondité de la population canadienne au XIXe siècle.» (p. iii)
Questions/Hypothèses : L’auteure tente de vérifier cinq hypothèses. «Nous observons une baisse appréciable des taux bruts de natalité et aussi de la fécondité légitime canadienne entre 1852 et 1881. […] L’appartenance à la religion catholique et l’ethnie française favorise les familles plus nombreuses. […] Le fait de vivre en milieu rural a un effet positif sur le nombre d’enfants qu’a une femme mariée, tandis que l’inverse se constate en milieu urbain, en 1852 et 1881. […] C’est au Québec que nous observons les niveaux de fécondité les plus hauts en 1881, et le pourcentage de la baisse de la fécondité entre 1852 et 1881 est le plus élevé en Ontario. […] Les épouses d’un chef de ménage ayant une profession plus bourgeoise ont tendance à avoir moins d’enfants que celles des cultivateurs.» (p. 26)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «L’exploitation des recensements canadiens de 1852 et 1881 est rendue possible grâce au Programme de recherche en démographie historique (PRDH) constituant ainsi la source de données sur laquelle s’appuie ce mémoire.» (p. iii)
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«L’utilisation de micro-données censitaires permet d’élaborer différentes mesures de la fécondité, telles que le rapport enfants par femme et la méthode des enfants propres. Des résultats inédits sont d’ailleurs présentés, notamment à l’aide du recensement de 1852, car ces données n’ont pas encore été exploitées, permettant ainsi d’allonger dans le temps l’analyse de la fécondité. Une analyse différentielle du risque qu’ont les femmes mariées âgées entre 40 et 49 ans vivant avec un enfant de moins de 5 ans a démontré que la fécondité effective était plus élevée chez les femmes catholiques nées au Canada, appartenant au groupe d’âge plus jeune (40-44 ans), vivant en zone rurale et ayant un mari cultivateur. Nous concluons que ces associations sont évidentes autant en 1852 qu’en 1881.» (p. iii)