Regards sur l’intersectionnalité

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Référence bibliographique [11968]

Harper, Elizabeth, Taïbi, Bouchra, Caron, Nicole et Leduc, Véronique. 2012. Regards sur l’intersectionnalité . Montréal: Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF), Collection Études et Analyses, Numéro 44.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Les auteures se penchent sur le concept d’intersectionnalité pour aborder la question de la violence conjugale.

Questions/Hypothèses :
«Qu’est-ce que l’intersectionnalité et en quoi ce modèle d’analyse peut-il être pertinent pour explorer la violence faite aux femmes dans un contexte conjugal?» (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Analyse théorique

3. Résumé


«En conclusion, […] pour explorer les expériences des femmes immigrantes à propos de la violence conjugale, je crois que l’intersectionnalité devient un cadre théorique et méthodologique pouvant être utilisé tant en recherche, en intervention qu’en action sociale pour cerner comment les dynamiques entre la position sociale construite et les pratiques de positionnement social influencent leur vécu. Construite de cette façon, l’intersectionnalité permet l’émergence de différentes compréhensions des dynamiques se produisant dans les lieux où les narratifs dominants à propos de la race, du statut d’immigration, de l’ethnicité, de la religion et de la violence conjugale sont appliqués, renforcés, mis en question, contestés et transformés. Cela ne peut se faire qu’à partir des récits individuels des femmes immigrantes: les histoires racontées à propos d’elles-mêmes et des autres, de leur contexte de vie, de leurs expériences de violence, des stratégies qu’elles utilisent ou n’utilisent pas pour assurer leur sécurité et finalement des récits à propos des interactions entre elles et d’autres individus (conjoint, enfants, membres de leur famille ici et ailleurs, voisines, collègues de travail, intervenants, employeurs, propriétaires des logements) dans des contextes concrets (maison, services sociaux, palais de justice, bureau d’immigration, etc.) et les effets intentionnels ou non de ces interactions.» (p. 13)