Ethnicité et religion : Le cas de réfugiés Lhotsampa réinstallés à Saint-Jérôme, au Québec

Ethnicité et religion : Le cas de réfugiés Lhotsampa réinstallés à Saint-Jérôme, au Québec

Ethnicité et religion : Le cas de réfugiés Lhotsampa réinstallés à Saint-Jérôme, au Québec

Ethnicité et religion : Le cas de réfugiés Lhotsampa réinstallés à Saint-Jérôme, au Québecs

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Référence bibliographique [11966]

Halsouet, Béatrice. 2012. «Ethnicité et religion : Le cas de réfugiés Lhotsampa réinstallés à Saint-Jérôme, au Québec». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département des sciences des religions.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce mémoire a pour but de comprendre comment [l]es réfugiés [Lhotsampa] définissent leur identité, dans le contexte de leur réétablissement à Saint-Jérôme, au Québec. Dans cette construction identitaire actuelle, nous nous intéressons au rôle que joue la religion, la majorité d’entre eux étant indoue.» (p. ix)

Questions/Hypothèses :
«[C]omment les réfugiés Lhotsampa perçoivent-ils, définissent-ils leur identité, dans le contexte de leur réétablissement […] à Saint-Jérôme, au Québec? Dans cette construction identitaire actuelle, quel rôle joue la religion - qui est une de ses caractéristiques saillantes, selon Barth (1969)?»

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon compte «six répondants, trois hommes et trois femmes, dans trois tranches d’âge distinctes: un couple de plus de 60 ans, car ces personnes ont construit une grande partie de leur vie au Bhoutan; un homme et une femme d’âge entre 35 et 45 ans, qui ont donc connu le pays d’origine comme enfant et parfois adolescent; deux jeunes gens de sexe différent entre 18 et 22 ans, qui sont soit nés dans le camp, soit qui y sont arrivés à un très jeune âge, de quatre ans maximum.» (p. 8)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Nous avons ainsi saisi que leur identité se définit selon un continuum, de Bhoutanais à Népalais, selon l’âge des répondants. Nous avons mis en évidence le rôle de la famille, en mettant en valeur des relations familiales de substitution que plusieurs se constituent, pour pallier l’absence de membres importants. La religion reste également un facteur primordial dans leur réinstallation, au niveau individuel comme au plan collectif, même si l’absence de temple dans la ville d’accueil pose des problèmes auxquels des initiatives d’ordre mésosocial, comme les définit Barth (2000), ont apporté des éléments de réponse. Le rapport social où se dessinent les frontières mouvantes de l’ethnicité […] est donc en construction, laissant parfois transparaître des rapports interculturels, mais aussi d’autres relations plus difficiles à assoir. L’histoire commune est en tout cas un ciment profond pour ce groupe.» (p. ix) À noter que «les interactions observées peuvent mettre en place une famille de substitution, un réfugié devenant pour l’autre un substitut d’un membre de la famille essentiel mais absent, et ce, pour un rituel d’importance ou pour la vie entière. Les relations dépassent également le cadre de Saint-Jérôme puisqu’elles prennent les voies technologiques pour rejoindre très fréquemment la diaspora de même origine […].» (p. 138)