La comorbidité de l’épuisement professionnel et de la consommation de substances psychoactives
La comorbidité de l’épuisement professionnel et de la consommation de substances psychoactives
La comorbidité de l’épuisement professionnel et de la consommation de substances psychoactives
La comorbidité de l’épuisement professionnel et de la consommation de substances psychoactivess
|
Référence bibliographique [11941]
Dansereau, Véronique. 2013. «La comorbidité de l’épuisement professionnel et de la consommation de substances psychoactives». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de relations industrielles.
Intentions : «L’objectif principal du présent mémoire réside dans l’exploration des liens concomitants existant entre les trois dimensions de l’épuisement professionnel telles que définies par Maslach (1981) et la consommation de substances psychoactives, plus précisément au niveau de la consommation épisodique excessive et hebdomadaire à risque d’alcool et de la consommation de médicaments psychotropes.» (p. i)
Questions/Hypothèses : «[L]’apport des facteurs du travail dans l’explication de cette comorbidité est-il important? Quels sont les facteurs hors travail et les caractéristiques individuelles propres à chacun des profils-types identifiés?» (p. 7)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon compte «1809 travailleurs provenant de 83 milieux de travail québécois, des profils-types correspondant à des formes particulières de comorbidité de santé mentale au travail sont identifiés grâce à la méthode d’analyse en classes latentes.» (p. i)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
Selon l’auteure «quatre profils-types sont dégagés: un premier regroupant les individus dits ‘sains’, […]; deux autres correspondant à des formes intermédiaires de risques; et un quatrième rassemblant des travailleurs dits ‘fragiles’ […] dont les probabilités de consommation de substances psychoactives sont grandes. De plus, cette recherche s’est penchée sur l’identification de facteurs de risque et de protection associés à chacun des profils-types. À cet effet, les résultats des analyses corroborent la plupart des associations retrouvées au sein de la littérature quant aux facteurs du travail […], hors travail (statut matrimonial, obligations parentales, revenu du ménage) et certaines caractéristiques individuelles (âge et genre).» (p. i) «[A]u niveau des obligations parentales, le fait de vivre avec un enfant comporte un effet protecteur que dans les cas de comorbidité où plus de deux dimensions de l’épuisement professionnel sont impliquées […].» (p. 131) Par contre, le statut matrimonial n’est pas un facteur de protection selon l’auteur. «Le statut matrimonial s’est révélé […] non concluant. La situation objective de l’individu, être en couple ou non, ne semble effectivement pas exercer une influence sur les troubles de santé testés par nos données.» (p. 130)