L’allaitement autour de 1800 : discours, enjeux et expériences rendus évidents à l’aide d’études de cas situées à Munich et Nuremberg

L’allaitement autour de 1800 : discours, enjeux et expériences rendus évidents à l’aide d’études de cas situées à Munich et Nuremberg

L’allaitement autour de 1800 : discours, enjeux et expériences rendus évidents à l’aide d’études de cas situées à Munich et Nuremberg

L’allaitement autour de 1800 : discours, enjeux et expériences rendus évidents à l’aide d’études de cas situées à Munich et Nurembergs

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Référence bibliographique [11935]

Chumova, Martina. 2013. «L’allaitement autour de 1800 : discours, enjeux et expériences rendus évidents à l’aide d’études de cas situées à Munich et Nuremberg». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de littératures et de langues modernes.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le but du chemin emprunté ici est donc de mettre en lumière les significations et enjeux reliés à l’expérience de l’allaitement de femmes vivant au tournant du 19ème siècle – sans oublier les hommes qui assistent à cette pratique. Ambitieusement, nous tentons ainsi de toucher à l’expérience vécue, corporelle et sociale, des femmes du passé.» (p. 13)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étude est basée sur «la correspondance d’une mère, sa fille et son beau-fils habitant Nuremberg et Munich au tournant du 18ème au 19ème siècle.» (p. iii)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Dans l’Europe du 18ème siècle, plusieurs médecins, pédagogues et moralistes conçoivent la maternité comme un enjeu politique. À l’intérieur de leurs discours, l’allaitement maternel devient le ciment reliant bonheur individuel, harmonie sociale et intérêts de l’État.» (p. iii) À la lumière de ses recherches, l’auteure constate que «l’allaitement, son déroulement et sa fin [c’est-à-dire le sevrage] recèlent des enjeux d’importance non seulement pour les femmes concernées, mais aussi pour leur entourage: parents, connaissances et médecins sont sollicités pour se prononcer à ce sujet ou estiment qu’ils ont leur mot à dire. [I]l découle que les femmes elles-mêmes tiennent le plus souvent à continuer l’allaitement, même lorsque celui-ci est source de douleur et de problèmes physiques, tandis que leur entourage en relève davantage les dangers possibles. Nous avons aussi situé l’allaitement dans le contexte – ici familial – dans lequel cette pratique se déploie. Il est ainsi devenu clair que les personnes qui parlent de l’allaitement et celles qui y assistent ne sont pas toujours les mêmes.» (p. 80) L’auteure termine en formulant une critique selon laquelle «la vision binaire de l’allaitement présente encore dans certains pans de la recherche historique (la femme qui allaite vs celle qui n’allaite pas; l’allaitement maternel vs la mise en nourrice) ne rend pas justice à la ‘réalité’.» (p. 81)