Sources et limites du pouvoir des officiers de milice dans les campagnes canadiennes sous le régime français (1705-1765)
Sources et limites du pouvoir des officiers de milice dans les campagnes canadiennes sous le régime français (1705-1765)
Sources et limites du pouvoir des officiers de milice dans les campagnes canadiennes sous le régime français (1705-1765)
Sources et limites du pouvoir des officiers de milice dans les campagnes canadiennes sous le régime français (1705-1765)s
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Référence bibliographique [11924]
Boudriau, Marc-Antoine. 2013. «Sources et limites du pouvoir des officiers de milice dans les campagnes canadiennes sous le régime français (1705-1765)». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’histoire.
Intentions : «Les capitaines de milice en poste dans les campagnes canadiennes au cours des deux premiers tiers du XVIIIe siècle sont devenus des acteurs clés, à titre d’intermédiaires de l’administration coloniale française, pour maintenir les habitants dans la subordination. Or, ces hommes proviennent de ce milieu puisqu’ils sont, en forte majorité, des paysans choisis parmi leurs pairs. Dès lors, ce mémoire de maîtrise s’interroge sur les sources de leur pouvoir, c’est-à-dire ce qui leur permet d’accéder à la commission de capitaine de milice.» (p. vii)
Questions/Hypothèses : «Où [les capitaines de milices] obtiennent [...] cette légitimité nécessaire à exercer le pouvoir? Cette question bifurque vers une autre question bien simple en apparence: ‘qui sont-ils?’.» (p. vii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteur se base sur des sources premières, notamment des actes notariés, des contrats de mariages, des correspondances. L’auteur utilise aussi des «ordonnances des intendants, les procès-verbaux des grands-voyers, les procès de la Juridiction royale de Montréal et les procès provenant des Registres de la Prévôté de Québec […].» (p. 11)
Type de traitement des données : Analyse de contenu Réflexion critique
3. Résumé
«[L]’étude dresse un portrait socio-économique de 100 officiers et sergents de milice, dont font partie 41 capitaines de milice. Nous cherchons surtout à cerner les fortunes rattachées à ces individus et ainsi préciser les dires de certains historiens, à savoir que la structure de la milice rurale semble bien refléter la hiérarchie paysanne. En effet, les capitaines de milice seraient ainsi issus de la strate supérieure de la hiérarchie paysanne. L’étude se poursuit sur l’influence du réseau familial et social dans la nomination et le renouvellement des membres de l’institution.» (p. vii) C’est justement pour cette raison que cette recherche peut intéresser un chercheur sur la famille. À travers son mémoire, l’auteur montre comment les liens familiaux sont importants dans la nomination des capitaines de milices et comment ceux-ci concentrent ce pouvoir par et au profit de leur famille.