Les stratégies de développement du capital social des personnes immigrantes du Lac-Saint-Jean : des différences liées au genre?

Les stratégies de développement du capital social des personnes immigrantes du Lac-Saint-Jean : des différences liées au genre?

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Référence bibliographique [11903]

Camier, Judith. 2012. «Les stratégies de développement du capital social des personnes immigrantes du Lac-Saint-Jean : des différences liées au genre?». Mémoire de maîtrise, Chicoutimi (Québec), Université du Québec à Chicoutimi, Département d’études en interventions régionales.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente étude s’intéresse aux stratégies de développement du capital social chez les personnes immigrantes résidant au Lac Saint-Jean et plus particulièrement à l’influence du genre sur ces stratégies, sur les types de capital social créés et les ressources accessibles par l’entremise de ces types de capital social.» (p. i)

Questions/Hypothèses :
«Notre sujet principal est de connaître les stratégies que déploient les personnes immigrantes habitant au Lac Saint-Jean afin de développer du capital social dans leur société d’accueil. Les sous-questions qui y sont liées sont: Quels types de capital social les immigrants développent-ils? De quelles ressources peuvent-ils bénéficier par l’entremise de ce capital social?» (p. 33)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon compte sept «femmes et [huit] hommes immigrants habitant dans la région du Lac Saint-Jean.» (p. i)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Nous avons découvert que les types de capital social développés dépendaient des stratégies utilisées qui, à leur tour, dépendaient largement de la position socio-économique [revenu familial] des répondants. Ceux dans une bonne posture sociale ont développé tous les types de capital social. Les ressources retirées sont nombreuses, variées et utilitaires et ce, peu importe qu’elles soient issues du capital social bridging, bonding ou linking. Ceux dans une faible position socio-économique ont surtout accès au développement du capital social bonding et bonding interculturel et les ressources associées sont principalement socioaffectives. Des différences liées au genre ont été relevées dans les stratégies utilisées. Les femmes de notre échantillon, et plus particulièrement celles appartenant à une minorité visible ou audible, sont généralement dans une moins bonne posture sociale que leurs confrères.» (p. ii) L’auteure se penche sur la création de contacts sociaux en lien avec la famille et les conjoints ou conjointes des participants. À cet égard, elle remarque que «[l]e fait d’avoir des enfants peut créer des occasions de rencontres à partir des différentes occupations de ces derniers et les liens qui se tissent entre eux. Cependant, lorsque les enfants sont d’âge préscolaire et qu’ils ne vont pas à la garderie, cela peut au contraire restreindre les contacts avec l’extérieur.» (p. 95) De plus, «[l]es conjoints et conjointes de nos répondants permettent aussi le développement du capital social.» (p. 97)