1. Objectifs

Intentions :
Dans cette thèse, l’auteure se penche sur les récits de filiation dans un corpus d’œuvres littéraires.

Questions/Hypothèses :
«A quoi répond [le] retour aux sources [des personnages issus de l’immigration dans le corpus]? Qu’est-ce qu’ils y trouvent? Quelles sont les limites de leur démarche contre leur anxiété identitaire? Quelle est la valeur que chaque écrivain donne à l’héritage paternel?» (p. 40)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’auteure analyse un corpus d’œuvres littéraires formé par «Le Mangeur de Ying Chen, Le Fou de Bosch de Sérgio Kokis et Châteaux en Espagne de Naïm Kattan.» (p. v)

Type de traitement des données :
Analyse littéraire

3. Résumé

Selon l’auteure, sa thèse «met en valeur les caractéristiques principales des récits de filiation, la richesse esthétique et les points de vue par rapport à la connaissance des origines d’écrivains qui ont souvent été considérés, surtout Chen et Kokis, comme étant très distincts l’un de l’autre.» (p. v) Cette thèse peut intéresser le chercheur sur la famille, puisqu’elle aborde les questions d’identité et de filiation. En effet, «[l]es trois titres de notre corpus nous ont permis de mettre en lumière les caractéristiques majeures des récits de filiation. La première se réfère au fait que les protagonistes entreprennent des recherches sur leur ascendance (paternelle) afin d’acquérir une meilleure connaissance d’eux-mêmes car ils sont touchés par l’absence de transmission. […] Par ailleurs, nous avons démontré que l’absence de transmission se reflète dans le contenu aussi bien que dans la structure des récits analysés. […] Une autre caractéristique des récits de filiation présente dans le corpus étudié met en évidence le malaise qui entoure souvent les textes appartenant à ce genre littéraire: tous les protagonistes sont touchés également par un sentiment de honte qui advient de l’exploration de leur passé familial, de la découverte de secrets de famille.» (p. 159-160)