L’effet de la disponibilité des armes à feu sur les taux d’homicides au Québec de 1974 à 2006 : une analyse de séries chronologiques

L’effet de la disponibilité des armes à feu sur les taux d’homicides au Québec de 1974 à 2006 : une analyse de séries chronologiques

L’effet de la disponibilité des armes à feu sur les taux d’homicides au Québec de 1974 à 2006 : une analyse de séries chronologiques

L’effet de la disponibilité des armes à feu sur les taux d’homicides au Québec de 1974 à 2006 : une analyse de séries chronologiquess

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Référence bibliographique [11868]

Reeves-Latour, Maxime et Blais, Étienne. 2014. «L’effet de la disponibilité des armes à feu sur les taux d’homicides au Québec de 1974 à 2006 : une analyse de séries chronologiques ». Revue canadienne de criminologie et de justice pénale / Canadian Journal of Criminology and Criminal Justice, vol. 56, no 1, p. 105-135.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente étude estime la relation entre la disponibilité des AAF [(armes à feu)] et les homicides commis au Québec de 1974 à 2006.» (p. 107)

Questions/Hypothèses :
«Pour appréhender la relation entre les AAF et les taux de violence, nous avançons qu’il est indispensable de créer, d’une part, des indices permettant de distinguer la disponibilité des armes en fonction de leur statut et, d’autre part, des taux d’homicide pour des contextes particuliers.» (p. 107)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les données proviennent de l’Enquête sur l’homicide, des catalogues Juristat diffusés par le Centre canadien de la statistique juridique ainsi que des catalogues publiés par Statistique Canada sur les causes de décès au pays.» (p. 113)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«De 1975 à 1990 au Canada, un tiers des homicides conjugaux impliquaient une AAF et environ 80 % d’entre elles avaient été légalement acquises (Dansys Consultants Inc., 1992). Par conséquent, une augmentation des AAF sans restriction en circulation pourrait influer à la hausse sur les homicides non prémédités (Cook, 1991), ce qui inclut les homicides conjugaux.» (p. 111) «Les résultats de la présente étude montrent que la disponibilité des armes à feu (AAF) et les homicides varient de manière similaire au Québec de 1974 à 2006. La disponibilité des armes de poing et prohibées fluctue au même rythme que les homicides associés aux bandes criminelles alors que les armes longues suivent la courbe des homicides en général. Toutefois, nos résultats ne permettent pas d’appuyer la thèse de l’autodéfense ou du facilitateur. Lorsque les indices de disponibilité d’AAF et les taux d’homicide sont temporellement différés, très peu de relations significatives sont observées. Les homicides conjugaux représentent la seule exception en ce sens où ils sont associés à une hausse de la disponibilité des armes longues qui se traduit ensuite par une baisse des homicides entre conjoints.» (p. 126)