La personne en fin de vie : le regard du droit civil du Québec
La personne en fin de vie : le regard du droit civil du Québec
La personne en fin de vie : le regard du droit civil du Québec
La personne en fin de vie : le regard du droit civil du Québecs
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Référence bibliographique [11853]
Philips-Nootens, Suzanna. 2010. «La personne en fin de vie : le regard du droit civil du Québec ». Revue de droit de l’Université de Sherbrooke, vol. 40, no 1-2, p. 327-364.
Intentions : «Les décisions de fin de vie font l’objet d’un vaste débat social dans plusieurs pays occidentaux. Le présent texte porte sur les décisions relevant du seul droit civil du Québec et ne traite donc pas de l’euthanasie ou de l’aide au suicide.» (p. 327)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«La relation de confiance avec le corps médical, la qualité des rapports familiaux sont de première importance. Comme le souligne à juste titre un auteur, ‘ce serait bien méconnaître la nature humaine que de penser que les proches peuvent faire preuve d’une totale neutralité’ et leurs propres valeurs vont influencer leur jugement. Ils peuvent aussi être épuisés par l’accompagnement au cours d’une longue maladie et avoir d’autant plus de difficulté à prendre une décision objective.» (p. 353) «Des parents ou proches peuvent […] exiger un acharnement démesuré dans la poursuite des traitements, soit qu’ils ne se résignent pas à la disparition de l’être aimé ou encore qu’ils soient mus par des motifs religieux. Le recours au tribunal est la seule voie qui permet de contester la décision du représentant légal.» (p. 355) L’auteure termine en mentionnant que «[d]evant les décisions à prendre à l’heure de notre mort ou de celle d’un être cher, apparaissent clairement les limites du droit, à la seule logique duquel nous semblons confier notre destin. Si la douleur peut-être soulagée, ‘la souffrance existentielle du malade atteint d’une maladie terminale demeurera toujours un phénomène lié à notre humanité, à notre quête de sens pour nos tourments immédiats, à nos croyances sur l’au-delà’.» (p. 363)