Parentalité et déficience intellectuelle : enjeux de l’intervention auprès des familles
Parentalité et déficience intellectuelle : enjeux de l’intervention auprès des familles
Parentalité et déficience intellectuelle : enjeux de l’intervention auprès des familles
Parentalité et déficience intellectuelle : enjeux de l’intervention auprès des familless
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Référence bibliographique [11821]
Milot, Élise, Turcotte, Daniel et Tétreault, Sylvie. 2014. «Parentalité et déficience intellectuelle : enjeux de l’intervention auprès des familles ». Service Social, vol. 60, no 1, p. 49-71.
Intentions : «Cette recension des écrits, s’inscrivant dans le cadre d’une recherche doctorale, propose d’examiner différents aspects de cette parentalité particulière au Québec et ailleurs. Elle aborde également les défis et les enjeux de l’intervention éducative et psychosociale. Prenant appui sur ces éléments, elle propose des recommandations ou des stratégies pertinentes à mettre en place au Québec en vue de favoriser le bien-être de ces parents.» (p. 49)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Cet article propose d’examiner la réalité vécue par les parents ayant une DI [déficience intellectuelle] en s’appuyant sur les écrits scientifiques et les rapports spécialisés sur le sujet. Pour guider la recherche documentaire, différentes bases de données ont été consultées soit: PsycINFO, Social Services Abstracts, Social Work Abstracts, Famili@, Cairn et Érudit.» (p. 50)
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«Dans l’état actuel des connaissances, il s’avère ardu de dresser un portrait exhaustif de la parentalité des personnes présentant une DI au Québec et ailleurs. Selon Coppin (2007) et Chatroussat (2011), les limites à la fiabilité et à l’ampleur des connaissances actuelles contribuent à faire perdurer certains processus de stigmatisation et de préjugés à l’égard des parents ayant une DI. […] Plusieurs parents vivant avec une LI [limitation intellectuelle], aux limites du diagnostic, font partie d’une ‘majorité invisible’, inconnue du système de santé et des services sociaux. Pour éviter que leurs enfants fassent davantage l’objet de placement (McConnell et al., 2002), il faut s’assurer de la mise en place de mesures de soutien adaptées aux besoins des parents. Il serait également pertinent d’analyser les représentations sociales des intervenants de la protection de la jeunesse du Québec à l’égard de la parentalité de ces adultes, ainsi que l’effet de ces représentations sur leurs pratiques professionnelles. Une autre étude pourrait aborder la perception de ces parents québécois en ce qui a trait aux services offerts. La considération de leur perspective paraît cruciale dans l’élaboration de recommandations plus justes destinées aux décideurs des organisations de services.» (p. 60-61)