Entre l’effet tempo et l’effet quantum : une analyse de l’effet des politiques familiales sur la fécondité dans les pays avancés

Entre l’effet tempo et l’effet quantum : une analyse de l’effet des politiques familiales sur la fécondité dans les pays avancés

Entre l’effet tempo et l’effet quantum : une analyse de l’effet des politiques familiales sur la fécondité dans les pays avancés

Entre l’effet tempo et l’effet quantum : une analyse de l’effet des politiques familiales sur la fécondité dans les pays avancéss

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Référence bibliographique [11814]

Mathieu, Sophie. 2013. «Entre l’effet tempo et l’effet quantum : une analyse de l’effet des politiques familiales sur la fécondité dans les pays avancés ». Sociologie et Sociétés, vol. 45, no 1, p. 255-276.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«C’est précisément dans le but de documenter l’effet hétérogène, et même parfois paradoxal, des politiques familiales sur la fécondité des femmes vivant dans différents contextes socio-institutionnels, que cet article rassemble les littératures qui portent sur l’effet des politiques sur la fécondité, et celles sur l’existence de différents modèles de régime providentiel. L’objectif de cette revue de la littérature est d’apporter certaines nuances aux revues précédentes qui concluent, pratiquement unanimement, à un effet positif, bien que faible, des politiques familiales sur la fécondité, en omettant toutefois de qualifier cet effet.» (p. 256)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Au Québec, c’est en 1988 que le gouvernement du Québec a annoncé la mise en place d’une allocation à la naissance, également avec des visées pronatalistes. […] Les économistes ont pour la plupart argué que cette mesure avait fait augmenter la fécondité des Québécoises. Milligan (2002, 2005) démontre que l’écart entre la fécondité des Québécoises et celles des femmes du Reste du Canada (ROC) s’est rétréci de 86 % […]. Toutefois, une étude récente de Lapierre-Adamcyk (2011) indique que la progression historique du développement de la politique familiale au Québec était associée à un effet quantum. Si Lapierre-Adamcyk démontre l’effet positif du bébé-bonus sur la fécondité de la génération des femmes ayant pu en bénéficier, elle note également que les générations plus récentes, qui ont pu jouir de généreux congés parentaux et de la disponibilité de services de garde à faible coût, ont eu une fécondité totale encore plus élevée.» (p. 263) L’auteure conclut que «la mise en place du bébé-bonus au Québec en 1988 semble avoir stimulé les naissances; il est toutefois impossible de savoir si l’implantation d’une autre mesure — comme des services de garde subventionnés — aurait eu un effet similaire.» (p. 269)