L’expérience sociale des institutions scolaires: construire son identité linguistique au fil de la transition à l’enseignement supérieur

L’expérience sociale des institutions scolaires: construire son identité linguistique au fil de la transition à l’enseignement supérieur

L’expérience sociale des institutions scolaires: construire son identité linguistique au fil de la transition à l’enseignement supérieur

L’expérience sociale des institutions scolaires: construire son identité linguistique au fil de la transition à l’enseignement supérieurs

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Référence bibliographique [11808]

Magnan, Marie-Odile. 2013. «L’expérience sociale des institutions scolaires: construire son identité linguistique au fil de la transition à l’enseignement supérieur ». Revue canadienne d’enseignement supérieur / Canadian Journal of Higher Education, vol. 43, no 1, p. 44-62.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Plutôt que d’emprunter la lecture classique que propose généralement la sociologie de l’éducation – celle de l’égalité des chances et des mécanismes de reproduction sociale –, cet article analyse la construction identitaire linguistique des jeunes adultes au fil de leurs parcours scolaires et de mobilité.» (p. 45)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
La présente étude est basée sur la participation de 33 jeunes universitaires, âgés de 20 à 29 ans, provenant de la ville de Québec.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«La mise en récit du parcours de ces répondants met en relief que le fait d’avoir été élevés uniquement en anglais ne leur permet pas, a posteriori, de se reconnaître une identité ‘francophone québécoise’. Quant aux autres répondants […], ils racontent avoir été fortement influencés par un parent, ou un grand-parent, voulant leur léguer une appartenance anglophone. On observe ainsi chez ces répondants un rapport de continuité avec l’expérience familiale et scolaire vécue durant l’enfance et l’adolescence.» (p. 58) L’auteure conclut que «[p]our une majorité des jeunes […] on observe une multiplication des appartenances au cours des transitions à l’enseignement supérieur et des transitions de mobilités – une multiplication de l’ordre du cumul et de la combinaison, et non pas de l’ordre de l’exclusion mutuelle. […] Ces résultats […] permettent de penser que l’identité linguistique à cette étape de la vie est à la fois le résultat d’aspects structuraux (ex.: transitions scolaires et de mobilité impliquant un changement de milieu de vie qui induit une perception différente des groupes linguistiques) et le résultat d’aspects individuels liés à l’âge et à la façon subjective dont le jeune manipule ces transformations au profit de la construction de son identité linguistique.» (p. 58)