L’enfant porteur de trisomie 21 et sa fratrie dans la littérature jeunesse

L’enfant porteur de trisomie 21 et sa fratrie dans la littérature jeunesse

L’enfant porteur de trisomie 21 et sa fratrie dans la littérature jeunesse

L’enfant porteur de trisomie 21 et sa fratrie dans la littérature jeunesses

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Référence bibliographique [11801]

Lemoine, Lise, Mietkiewicz, Marie-Claude et Schneider, Benoît. 2012. «L’enfant porteur de trisomie 21 et sa fratrie dans la littérature jeunesse ». Revue francophone de la déficience intellectuelle, vol. 23, p. 43-55.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
La présente étude vise à mettre en lumière «les représentations de l’enfant porteur de handicap (caractéristiques physiques, capacités intellectuelles et sociales)» (p. 43) à travers la littérature jeunesse. Elle se centre également sur «la spécificité des relations fraternelles et plus particulièrement sur la place de la fratrie du sujet porteur de handicap.» (p. 43)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
La présente étude est basée sur «[u]n corpus de 17 ouvrages francophones s’adressant à des enfants de 3 à 12 ans, abordant explicitement la question de la trisomie 21 (T21) et publiés entre 1995 et 2011.» (p. 43) De ces 17 ouvrages, «[q]uatre ont été édités au Québec, un en Belgique et les douze autres en France.» (p. 45)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les auteurs constatent que «[l]’abord [des] sentiments de colère, de tristesse ou de honte dans les ouvrages de jeunesse peut avoir pour fonction de favoriser leur reconnaissance, pour eux-mêmes, par les enfants typiques, en légitimant l’ambivalence qu’ils peuvent éprouver pour leur frère ou sœur T21. La littérature met en évidence également que la fratrie des enfants PH apporte aide et soutien aux parents par rapport à leur frère ou leur sœur PH [(porteur de handicap)] et prend des responsabilités quant à son éducation et/ou à ses soins (Restoux, 2004; Turnbull et Turnbull, 1990), en soulignant toutefois le risque de parentalisation de la fratrie (Carquin et Vaillant, 2008). [L]es problématiques abordées trouvent leur écho dans la littérature scientifique: le handicap du frère ou de la sœur influence la vie affective de la fratrie (Scelles et al., 2007). Restoux (2004) mentionne l’appréhension des jeunes à ne pouvoir trouver un conjoint du fait de leur investissement auprès de leur frère ou de leur sœur PH. [Certains auteurs] pointent que les frères et sœurs de personnes PH feront fréquemment le choix d’un conjoint suffisamment ouvert d’esprit pour accepter le handicap.» (p. 54)