Les pratiques de soins palliatifs à domicile : lieu d’exclusion sociale des personnes âgées en fin de vie?

Les pratiques de soins palliatifs à domicile : lieu d’exclusion sociale des personnes âgées en fin de vie?

Les pratiques de soins palliatifs à domicile : lieu d’exclusion sociale des personnes âgées en fin de vie?

Les pratiques de soins palliatifs à domicile : lieu d’exclusion sociale des personnes âgées en fin de vie?s

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Référence bibliographique [11783]

Hébert, Marijo, Nour, Kareen, Durivage, Patrick, Wallach, Isabelle, Billette, Véronique et Freitas, Zelda. 2011. «Les pratiques de soins palliatifs à domicile : lieu d’exclusion sociale des personnes âgées en fin de vie? ». La revue canadienne du vieillissement / Canadian Journal on Aging, vol. 30, no 2, p. 259-269.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude veut contribuer à l’avancement des connaissances sur les pratiques de SPD [soins palliatifs à domicile] aux personnes âgées. Plus particulièrement, elle vise à comprendre en quoi les pratiques de SPD produisent ou non des situations d’exclusion sociale envers les personnes âgées en soins palliatifs.» (p. 259)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Dix-neuf intervenants de deux Centre locaux de services communautaires ont été interrogés et six observations de rencontres d’équipe multidisciplinaires ont été réalisées.» (p. 259)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Cette étude tend à démontrer que des représentations positives concernant les personnes âgées en soins palliatifs ainsi que la reconnaissance de leur autonomie peuvent contrer l’exclusion sociale, notamment dans ses dimensions symbolique et identitaire. Toutefois, la normalisation des pratiques semble contribuer à l’exclusion identitaire et institutionnelle.» (p. 259) Les auteurs remarquent qu’au «plan symbolique et identitaire, les participants reconnaissent que les personnes âgées en SPD sont encore capables d’être autonomes et de poursuivre leurs rôles familiaux. Ceci nous éloigne des risques de restrictions de l’identité de la personne au seul fait d’être vieille ou mourante (exclusion identitaire), ou encore, de la tendance à considérer la personne comme sans ressource, sans moyen et sans rôle (exclusion symbolique). Cette double reconnaissance identitaire et symbolique est fondamentale pour que les personnes âgées en SPD puissent maintenir ou s’approprier du pouvoir sur leur vie et leur environnement, afin de prendre des décisions pour elles-mêmes et pour leur famille […]. Selon [leur] étude, le fait de rester dans son domicile en fin de vie, de même que les interventions d’adaptation de l’environnement qui y sont pratiquées, sont perçus comme des éléments facilitant cette appropriation et contribuant au maintien de l’identité.» (p. 265)