Les zinnias : les relations mère-fille et la problématique de l’enfant de remplacement dans l’œuvre de Germaine Guèvremont
Les zinnias : les relations mère-fille et la problématique de l’enfant de remplacement dans l’œuvre de Germaine Guèvremont
Les zinnias : les relations mère-fille et la problématique de l’enfant de remplacement dans l’œuvre de Germaine Guèvremont
Les zinnias : les relations mère-fille et la problématique de l’enfant de remplacement dans l’œuvre de Germaine Guèvremonts
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Référence bibliographique [11762]
Décarie, David. 2010. «Les zinnias : les relations mère-fille et la problématique de l’enfant de remplacement dans l’œuvre de Germaine Guèvremont ». Études françaises, vol. 46, no 1, p. 99-121.
Intentions : «J’analyserai […] les rapports mère-fille dans les fragments autobiographiques de Guèvremont et dans ses œuvres de fiction, en montrant que ceux-ci sont marqués par la problématique de l’enfant de remplacement.» (p. 101)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteur se base sur un corpus d’œuvres (romans de fiction et textes autobiographiques) de la romancière Geneviève Guèvremont.
Type de traitement des données : Analyse littéraire
3. Résumé
Dans cet article, «[j]’étudierai d’abord le motif du don d’une fleur par lequel Guèvremont a thématisé le deuil qui a assombri ses relations avec sa mère. Puis je m’intéresserai au thème du double et à l’inquiétante étrangeté qui l’accompagne. On verra ensuite que l’agressivité et la culpabilité ressenties par l’enfant de remplacement trouvent leur ultime manifestation dans le fantasme du suicide, très présent dans les écrits autobiographiques et dans des œuvres fictionnelles moins connues de l’auteure. Enfin, après avoir étudié l’importance des noms de la mère et de la sœur, je ferai l’analyse de deux courts textes évoquant des tentatives de la jeune Manouche pour se libérer de cette relation triangulaire.» (p. 101) L’auteur conclut que «[l]a lecture des textes autobiographiques met ainsi en évidence la complexité des rapports mère-fille chez Guèvremont. Ces relations, on l’a vu, sont bien présentes dans les œuvres de fiction, mais de façon brouillée, et une réflexion sur le rôle d’enfant de remplacement permet de mieux comprendre les causes de ce brouillage […]. Mais la question de l’enfant de remplacement, en fait, dépasse largement la question des rapports mère-fille et structure en profondeur l’œuvre et l’écriture de Guèvremont.» (p. 120-121)