Représentations d’attachement et détresse conjugale chez des couples de la communauté et en psychothérapie
Représentations d’attachement et détresse conjugale chez des couples de la communauté et en psychothérapie
Représentations d’attachement et détresse conjugale chez des couples de la communauté et en psychothérapie
Représentations d’attachement et détresse conjugale chez des couples de la communauté et en psychothérapies
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Référence bibliographique [11687]
Paquin, Sarah. 2013. «Représentations d’attachement et détresse conjugale chez des couples de la communauté et en psychothérapie». Thèse de doctorat, Québec, Université Laval, Département de psychologie.
Intentions : «La présente thèse se propose d’évaluer le rôle des représentations d’attachement comme déterminant de la détresse conjugale chez des couples adultes. L’atteinte de cet objectif a nécessité la réalisation de deux études empiriques indépendantes. La première vise à vérifier, de façon longitudinale, la nature et la direction du rapport de causalité entre l’attachement et la satisfaction conjugale. […] La seconde étude traite de la prévalence de différents types de pairages des représentations d’attachement chez des couples en psychothérapie, en plus de déterminer si ces pairages sont associés à des variations de la détresse conjugale des partenaires.» (p. iii)
Questions/Hypothèses : «Deux hypothèses sont formulées [dans la deuxième étude]. Premièrement, les couples se répartiront sur un nombre plus élevé de pairages des représentations d’attachement que ce qui a été rapporté dans les études précédentes où seulement trois types de dyade sont observés (sécurisantes, mixtes ou insécurisantes). […] Deuxièmement, la détresse conjugale variera selon la nature des pairages des représentations des conjoints. Plus spécifiquement, les dyades composées de conjoints détachés ou craintifs présenteront plus de détresse conjugale que les dyades comprenant des personnes préoccupées ou sécurisantes.» (p. 50-51)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «The sample [of the first study] consisted of 372 French-Canadian heterosexual couples recruited from the region of Quebec in Canada. Participants were 18 years old or older and had been married (47.8%) or cohabiting for at least six months (49.5%; M = 6.5 years, SD = 49.47). » (p. 27) «L’échantillon [de la deuxième étude] se compose de 590 couples hétérosexuels qui consultent en psychothérapie conjugale. Les participants sont âgés de 18 ans et plus et sont mariés (52 %) ou en relation de cohabitation (47.5 %) depuis en moyenne 15 ans (SD = 9.13).» (p. 51)
Instruments : Questionnaire «Experiences in Close Relationships»
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
Pour la première étude, «[l]es résultats des analyses d’équations structurelles effectuées selon un Modèle d’interdépendance acteur-partenaire […] révèlent la présence de liens longitudinaux. Ainsi, sur une période de 12 mois, lorsque l’ajustement dyadique évolue favorablement, les représentations d’attachement des conjoints deviennent plus sécurisantes. Également, il existe un lien non récursif ou bidirectionnel entre ces deux phénomènes, mais il précise que l’évitement de la proximité entraîne une amélioration de la satisfaction conjugale. Ce dernier résultat est inattendu. Enfin, les tests de distinguabilité révèlent que les rapports entre les représentations d’attachement et la détresse conjugale ne varient pas selon le genre des participants. [Pour la deuxième étude,] les résultats révèlent, conformément aux hypothèses de départ, qu’une majorité de couples présentent un pairage de représentations d’attachement insécurisantes et que, parmi ceux-ci, il y a une prévalence élevée des représentations d’attachement détachées et craintives. Cette étude démontre également que la détresse conjugale s’accroît sensiblement quand ces pairages contiennent des individus craintifs et détachés. Cet effet du type de pairage ne diffère que très peu selon le genre des partenaires.» (p. iii)