Perception du vieillissement réussi chez les femmes aînées d’Afrique noire de Montréal
Perception du vieillissement réussi chez les femmes aînées d’Afrique noire de Montréal
Perception du vieillissement réussi chez les femmes aînées d’Afrique noire de Montréal
Perception du vieillissement réussi chez les femmes aînées d’Afrique noire de Montréals
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Référence bibliographique [11683]
Noubicier, Agnès Florette. 2012. «Perception du vieillissement réussi chez les femmes aînées d’Afrique noire de Montréal». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de service social.
Intentions : «La présente étude s’intéresse aux femmes ainées des communautés ethnoculturelles de l’Afrique Noire de Montréal. Elle a pour but de mieux comprendre le sens que revêt le vieillissement réussi pour elles.» (p. ix)
Questions/Hypothèses : «Les questions qui suivent guideront notre démarche en ce sens: […] Comment les femmes aînées de l’Afrique Noire perçoivent-elles le vieillissement réussi dans leur terre d’accueil le Québec? Cette question nous incite à en faire naître d’autres: Les femmes aînées de l’Afrique Noire considèrent-elles qu’elles vieillissent bien? Comment les femmes aînées de l’Afrique Noire perçoivent-elles le vieillissement et leur rôle de grand-mère? Quels sont les facteurs qu’elles associent au bien-vieillir? Quelles différences font-elles entre vieillir en terre d’accueil et vieillir dans le pays d’origine?» (p. 20)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «À cet effet, une étude qualitative et exploratoire a été menée auprès de sept femmes âgées de 65 à 77 ans. » (p. ix)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«D’un point de vue théorique, l’analyse de ces entrevues sous un angle intersectionnel nous a permis de noter que les femmes aînées de l’Afrique Noire peuvent connaître des difficultés en raison de l’entrecroisement de leur âge avec d’autres aspects de leur identité comme la race, la culture, la langue, le sexe, le parcours migratoire. Une multitude d’obstacle les jonchent alors leur processus de vieillissement [sic], dont particulièrement la pauvreté qui freine leurs potentialités d’épanouissement. Les résultats obtenus ont permis de mettre en relief des femmes aux identités multiples et aux vieillissements différentiels qui optent avant tout de s’engager dans la société et de perpétuer à leur manière les rôles qui leur étaient conférés dans leur pays d’origine.» (p. ix) «Dans l’ensemble, les participantes énoncent l’importance des réseaux familiaux comme des éléments pouvant faciliter le déroulement serein de ce cheminement de l’existence. Il importe de rappeler que parmi les rôles que les femmes aînées de l’Afrique Noire interviewées s’arrogent, il y a celui de ’gardienne des traditions’, de transmetteuses et d’aidantes qu’il est essentiel pour elles d’exercer une fois rendues en terre d’accueil. Il n’est donc pas étonnant que l’existence et même la proximité des liens intergénérationnels aient été mentionnées à plusieurs reprises comme ressources importantes pour bien vieillir.» (p. 85)