L’identification des expériences de violence sexuelle parmi les femmes en maison d’hébergement : une étude comparative du SES révisé et du CTS2

L’identification des expériences de violence sexuelle parmi les femmes en maison d’hébergement : une étude comparative du SES révisé et du CTS2

L’identification des expériences de violence sexuelle parmi les femmes en maison d’hébergement : une étude comparative du SES révisé et du CTS2

L’identification des expériences de violence sexuelle parmi les femmes en maison d’hébergement : une étude comparative du SES révisé et du CTS2s

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Référence bibliographique [11674]

Moreau, Catherine. 2013. «L’identification des expériences de violence sexuelle parmi les femmes en maison d’hébergement : une étude comparative du SES révisé et du CTS2». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sexologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Au cours des dernières années, l’évaluation de la violence sexuelle entre partenaires intimes (VSPI) a connu un essor croissant. Toutefois, une incertitude demeure vis-à-vis lesquels des instruments de mesure évaluent le mieux cette problématique. La présente étude a pour objectif de comparer et d’évaluer la concordance de deux mesures couramment utilisées, soit le Sexual Experiences Survey (SES) et le Conjlict Tactics Scales (CTS2). Cette étude comporte un deuxième objectif qui vise à élargir le champ de la VSPI en évaluant la présence de gestes pornographiques et de relations sexuelles forcées avec autrui au sein de la dynamique de la violence.» (p. vii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’échantillon se compose de 138 femmes ayant recours aux services de maisons d’hébergement.» (p. vii)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les données indiquent que le SES et le CTS2 détiennent un taux de concordance élevé à 76,8 %. Par contre, dans le cadre de cette étude, le CTS2 a su détecter un plus grand nombre de cas de VSPI que le SES. Par ailleurs, les femmes qui ont rapporté des gestes de nature pornographique sont 12 à 20 fois plus susceptibles d’être victimes de violence sexuelle sévère sur les deux mesures.» (p. vii) «De façon générale, les résultats sous-tendent que la pornographie et les relations sexuelles forcées avec autrui sont présentes dans l’expérience des femmes violentées par leur partenaire et illustrent la complexité de la VSPI. Il est crucial que les recherches futures incluent une plus grande variété de gestes et posent un regard particulier sur les nuances entre ces diverses manifestations, même si ce sont des comportements qui ne sont pas condamnables par la loi. Continuer d’ignorer de telles réalités contribuerait à leur invalidation (sic). L’inclusion de variables sur la pornographie et les relations sexuelles forcées avec autrui permet d’offrir des pistes utiles pour les chercheurs et les intervenants sur les diverses représentations de la VSPI et sur la manière dont elles affectent le bien-être des femmes qui en sont victimes.» (p. 46)