Le processus de rétablissement des adolescents en traitement de la toxicomanie présentant des comportements suicidaires

Le processus de rétablissement des adolescents en traitement de la toxicomanie présentant des comportements suicidaires

Le processus de rétablissement des adolescents en traitement de la toxicomanie présentant des comportements suicidaires

Le processus de rétablissement des adolescents en traitement de la toxicomanie présentant des comportements suicidairess

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Référence bibliographique [11654]

Ledoux, Cinthia. 2013. «Le processus de rétablissement des adolescents en traitement de la toxicomanie présentant des comportements suicidaires». Thèse de doctorat, Trois-Rivières (Québec), Université du Québec à Trois-Rivières, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette thèse s’inscrit dans le cadre d’une étude longitudinale plus large […] L’objectif général de cette thèse, présentée par articles, est de décrire et de mieux comprendre, de façon multidimensionnelle, le processus de rétablissement d’adolescents en traitement de la toxicomanie présentant des comportements suicidaires. Le premier article porte sur le volet quantitatif et vise à comparer l’évolution de jeunes en traitement de la toxicomanie, en ce qui a trait à la gravité des problèmes de consommation de SPA [substances psychoactives] et biopsychosociaux associés, selon qu’ils présentent ou non des comportements suicidaires dans les 30 jours précédant leur admission en traitement de la toxicomanie» (p. iv) «Ensuite, le second objectif, qui s’ inscrit dans le volet qualitatif de ce projet, est de documenter en profondeur l’expérience pluridimensionnelle des adolescents qui présentent des comportements suicidaires en ce qui concerne leur processus de rétablissement au cours de la période de six mois suivant l’admission en traitement de la toxicomanie. En vue de mieux comprendre les particularités de leur expérience, celle-ci est contrastée avec celle d’adolescents présentant un problème de consommation de SPA en traitement de la toxicomanie ne rapportant pas de tels comportements.» (p. 54)

Questions/Hypothèses :
«Les hypothèses formulées sont que les adolescents présentant un problème de consommation de SPA ayant des comportements suicidaires dans les 30 jours précédant leur admission en traitement présenteront: 1) un profil biopsychosocial plus détérioré à leur admission en traitement que les autres adolescents présentant un problème de consommation de SPA sans problématique suicidaire; 2) une diminution de la gravité de leurs problèmes de consommation de SPA et une amélioration de leur condition biopsychosociale lors des suivis de trois et de six mois suivant l’admission en traitement, tout en présentant des problèmes plus graves que le groupe de comparaison.» (p. 53)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Dans le premier article, «[l]’échantillon final utilisé dans le cadre de cette thèse est composé de 181 jeunes». (p. 62) Dans le deuxième article, «[p]our constituer l’échantillon du volet qualitatif, un sous-groupe de 27 jeunes volontaires a été sollicité parmi les 199 jeunes ayant participé au volet quantitatif longitudinal de la plus large étude évaluative.» (p. 124)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif (deuxième article)

Type de traitement des données :
Analyse statistique
Analyse de contenu

3. Résumé


«Par rapport aux autres adolescents, les jeunes présentant la double problématique se caractérisent par une persistance de leurs difficultés psychologiques. L’isolement social et la difficulté à rompre les liens avec leurs amis consommateurs sont des obstacles à leurs relations interpersonnelles. Un autre élément important à noter est la présence de comportements suicidaires au cours de leur vie ou au cours du processus de traitement et de rétablissement, tant chez certains jeunes présentant la double problématique que chez certains adolescents présentant qu’un problème de consommation. Cela rend encore plus important le dépistage régulier des comportements suicidaires chez tous les jeunes en traitement de la toxicomanie.» (p. v) «Sur le plan des relations familiales, les résultats montrent que le GS [groupe suicide] connaît une amélioration quantitative et qualitative de leurs relations familiales, même si sur le plan quantitatif, le GC [groupe contrôle] présente un degré de difficultés moindre dans cette sphère. Il est possible que les jeunes du GS maintiennent un niveau de problématique supérieur à ceux du GC dans ce domaine, car il y a un maintien de leurs difficultés psychologiques et des comportements suicidaires.» (p. 175)