Exploration du vécu des infirmières de l’urgence du CSSS de Chicoutimi en présence d’un membre de la famille du patient en salle de stabilisation

Exploration du vécu des infirmières de l’urgence du CSSS de Chicoutimi en présence d’un membre de la famille du patient en salle de stabilisation

Exploration du vécu des infirmières de l’urgence du CSSS de Chicoutimi en présence d’un membre de la famille du patient en salle de stabilisation

Exploration du vécu des infirmières de l’urgence du CSSS de Chicoutimi en présence d’un membre de la famille du patient en salle de stabilisations

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Référence bibliographique [11637]

Labbée, Dominique. 2012. «Exploration du vécu des infirmières de l’urgence du CSSS de Chicoutimi en présence d’un membre de la famille du patient en salle de stabilisation». Mémoire de maîtrise, Chicoutimi (Québec), Université du Québec à Chicoutimi, Département des sciences infirmières.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le but de cette recherche phénoménologique descriptive [est] d’explorer le vécu des infirmières lorsque la famille était présente au chevet du patient en situation critique de soins en salle de stabilisation à l’urgence du CSSSC [(Centre de santé et de services sociaux de Chicoutimi)].» (p. i)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
La présente étude est basée sur la participation de huit infirmières du CSSSC à des entrevues en profondeur.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


L’auteure constate que «[l]a présence de la famille au chevet du patient en situation critique de soins constitue une approche controversée pour les intervenants car elle confronte leur pratique actuelle et les bouleverse dans leurs sentiments et leurs valeurs. Bien que la famille émette le désir d’être présente et que plusieurs recherches démontrent les avantages à opter pour cette pratique, très peu de milieu de soins critiques y ont adhéré.» (p. 166) «Lorsqu’un membre de la famille du patient est présent en salle de stabilisation à l’urgence, les infirmières ont vécu davantage de sentiments et d’émotions, ont éprouvé des réactions psychologiques, ont été poussées à faire maintes prises de conscience et ont adopté des attitudes différentes. [L]es infirmières interviewées ont souligné les avantages à opter pour cette pratique, se sont questionnées face à leur habileté à intervenir auprès de la famille, ont constaté la nécessité d’une période d’adaptation et, enfin, ont abordé des éléments qu’elles considèrent comme des conditions pour favoriser le succès de cette nouvelle pratique. Par ailleurs, le vécu des participantes s’accole, pour plusieurs aspects, au vécu et aux croyances des infirmières questionnées dans d’autres recherches mais infirme également plusieurs idées préconçues.» (p. 166-167)