La façon de percevoir et de vivre la souffrance psychologique issue d’un deuil ou d’une peine d’amour au Québec et en Afrique subsaharienne

La façon de percevoir et de vivre la souffrance psychologique issue d’un deuil ou d’une peine d’amour au Québec et en Afrique subsaharienne

La façon de percevoir et de vivre la souffrance psychologique issue d’un deuil ou d’une peine d’amour au Québec et en Afrique subsaharienne

La façon de percevoir et de vivre la souffrance psychologique issue d’un deuil ou d’une peine d’amour au Québec et en Afrique subsahariennes

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Référence bibliographique [11632]

Hébert, Nathalie. 2012. «La façon de percevoir et de vivre la souffrance psychologique issue d’un deuil ou d’une peine d’amour au Québec et en Afrique subsaharienne». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département de sociologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Tout d’abord, le principal objectif de cette recherche est de comprendre l’action sociale ou, plus largement l’expérience des individus, en conformité avec l’objectif de la sociologie compréhensive de Weber et à celui de la phénoménologie de Schùtz […]. Ensuite, nous voulons interpréter les actions et les perceptions et par de là expliquer causalement celles-ci afin d’arriver à une compréhension complète en conformité aux objectifs de la sociologie selon Weber.» (p. 74)

Questions/Hypothèses :
«Dans ce mémoire, nous désirons répondre à la question suivante: comment la souffrance provenant d’une peine d’amour ou d’un deuil est perçue et vécue en Afrique et au Québec?» (p. iii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :

«[N]ous avons effectué 20 entrevues avec des participants québécois et africains ayant vécu l’une de ces souffrances [deuil ou peine d’amour].» (p. iii)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«D’une part, les participants québécois sont des ‘stratèges’: ils utilisent diverses stratégies sociales afin de réduire leur douleur. D’autre part, les participants africains sont des ‘normalisateurs’: ils dissimulent leur souffrance conformément à différentes normes. Aussi, l’analyse de plusieurs perceptions, comportements et attitudes présentent des logiques similaires. Nous interprétons ces façons de vivre et de percevoir la souffrance comme la mise en œuvre d’une rationalité en finalité chez les participants québécois et d’une rationalité en valeur chez les participants africains.» (p. iii) À la suite de ses recherches, l’auteure constate que «la façon de vivre et de percevoir la souffrance chez les participants québécois est influencée notamment par la volonté de réduire la souffrance.» (p. 211) À l’opposé, «la façon de vivre et de percevoir la souffrance chez les Africains s’explique notamment par leur adhésion ou leur conformité à certaines valeurs intrinsèques. Ainsi, à propos de la façon de vivre socialement la souffrance, ils ont tenté de dissimuler leur souffrance à la majorité, voire parfois la totalité des membres de leur réseau afin de respecter certaines normes religieuses ou culturelles.» (p. 212)