L’égalité dans la mire, l’inégalité dans la peau - comprendre l’écart entre les attentes et la réalité des parents dans le partage des tâches
L’égalité dans la mire, l’inégalité dans la peau - comprendre l’écart entre les attentes et la réalité des parents dans le partage des tâches
L’égalité dans la mire, l’inégalité dans la peau - comprendre l’écart entre les attentes et la réalité des parents dans le partage des tâches
L’égalité dans la mire, l’inégalité dans la peau - comprendre l’écart entre les attentes et la réalité des parents dans le partage des tâchess
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Référence bibliographique [11624]
Garon, Julie. 2013. «L’égalité dans la mire, l’inégalité dans la peau - comprendre l’écart entre les attentes et la réalité des parents dans le partage des tâches». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département de sociologie.
Intentions : «L’objectif de cette recherche est de comprendre pourquoi, en termes de partage des tâches, les individus n’arrivent pas à mettre en place le modèle qu’ils disent cependant vouloir reproduire dans leur quotidien conjugal.» (p. 53)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Ce mémoire est basé sur la participation de huit hommes et huit femmes.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Les résultats […] montrent que les individus conçoivent toujours les deux genres comme fondamentalement différents et leurs rôles comme complémentaires. Ce faisant, bien qu’ils disent adhérer fortement à l’égalité, ils aspirent plutôt à des rapports équitables, ce qui contribue à expliquer pourquoi l’égalité n’est jamais atteinte.» (p. iii) Ainsi, «[m]algré les nombreux acquis en matière d’égalité hommes-femmes dont les Québécois sont fiers et avec raison, d’importants pas restent à franchir pour qu’il y ait égalité ou même justice, tel que revendiqué par les participants à cette recherche au sein des foyers. Selon plusieurs chercheurs, c’est dans la sphère privée que les changements tardent le plus à se faire sentir. Car c’est ici que se cristallisent les rôles de genre traditionnels, auxquels adhèrent les hommes et les femmes interrogés, sans être conscients que ceux-ci sont incompatibles avec une répartition équitable du travail au sein de l’univers domestique. Si cette étude a permis de proposer des pistes pour comprendre pourquoi l’égalité dont on parle tant n’arrive pas à trouver sa place dans l’organisation conjugale des parents d’ici, elle se doit aussi de proposer des pistes, aussi risqué soit-il de le faire, pour y arriver.» (p. 115)