L’engagement des aidants dans le traitement pharmacologique de la maladie d’Alzheimer : une expérience construite sur la responsabilité morale à l’égard de leur proche

L’engagement des aidants dans le traitement pharmacologique de la maladie d’Alzheimer : une expérience construite sur la responsabilité morale à l’égard de leur proche

L’engagement des aidants dans le traitement pharmacologique de la maladie d’Alzheimer : une expérience construite sur la responsabilité morale à l’égard de leur proche

L’engagement des aidants dans le traitement pharmacologique de la maladie d’Alzheimer : une expérience construite sur la responsabilité morale à l’égard de leur proches

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Référence bibliographique [11621]

Ethier, Sophie. 2012. «L’engagement des aidants dans le traitement pharmacologique de la maladie d’Alzheimer : une expérience construite sur la responsabilité morale à l’égard de leur proche». Thèse de doctorat, Sherbrooke (Québec), Université de Sherbrooke, Faculté d’éducation physique et sportive.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[L]a présente étude vise à proposer une théorie sur la construction de la responsabilité morale des aidants au regard du traitement pharmacologique de leur proche.» (p. 62-63)

Questions/Hypothèses :
«[L]a question de recherche qui guide l’ensemble de cette étude se formule ainsi: Comment la responsabilité morale des aidants au regard du traitement pharmacologique de leur conjoint atteint de la maladie d’Aizheimer se construit-elle?» (p. 63)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Dans le cadre de la présente étude, nous avons rencontré 20 aidants.» (p. 124)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Le traitement pharmacologique n’est pas envisagé comme un tiers vers lequel les aidants se tournent pour se déresponsabiliser envers leur proche. Au contraire, l’engagement des aidants dans le traitement repose essentiellement sur le fondement moral de leur responsabilité auprès de leur proche, dont le rapport relationnel aidant-aidé constitue la dimension centrale. […] Les données recueillies permettent de proposer, bien modestement, de nouveaux déterminants du fardeau des aidants. […] L’importance du rapport relationnel concerne aussi l’engagement dans le traitement, de même que sa représentation. Les participants perçoivent le traitement comme holistique, soit qu’il ne se résume pas à la prise en charge des symptômes cognitifs par le biais d’anticholinestérasiques ou d’antiglutamatergiques. Pour eux, le traitement vise autant le maintien des capacités fonctionnelles que le contrôle des comportements perturbateurs, de sorte qu’il implique d’autres médicaments: les antidépresseurs, antipsychotiques, somnifères, produits naturels, vitamines, aliments, voire également les attitudes à l’égard de leur proche. Ainsi défini, le traitement n’appartient plus seulement à l’univers médical, mais prend place dans l’univers social, environnemental et relationnel de leur proche dont les aidants sont partie intégrante.» (p. iv-v)