Les figures de l’intimité en situation de rue : une pluralité d’expériences chez les jeunes à Montréal
Les figures de l’intimité en situation de rue : une pluralité d’expériences chez les jeunes à Montréal
Les figures de l’intimité en situation de rue : une pluralité d’expériences chez les jeunes à Montréal
Les figures de l’intimité en situation de rue : une pluralité d’expériences chez les jeunes à Montréals
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Référence bibliographique [11602]
Côté, Philippe-Benoit. 2013. «Les figures de l’intimité en situation de rue : une pluralité d’expériences chez les jeunes à Montréal». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, École de service social.
Intentions : «L’objectif général de la présente étude vise à comprendre, à partir du point de vue des jeunes eux-mêmes, les significations que les jeunes en situation de rue donnent à leurs relations intimes.» (p. 57)
Questions/Hypothèses : «Dans ce contexte, la question de recherche à laquelle cette étude tente de répondre est: comment s’articulent les expériences intimes et les expériences de rue chez les jeunes à Montréal?» (p. 77)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «S’inscrivant dans une méthodologie qualitative, des entrevues individuelles ont été réalisées auprès de trente-deux jeunes en situation de rue (18 femmes et 14 hommes) âgés de 18 à 27 ans (moyenne = 22 ans).» (p. iii)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«L’analyse des témoignages a permis de dégager cinq figures de l’intimité en situation de rue: la réussite criminelle, le retrait, la survie, l’engagement et l’enfermement. Si chacune de ces figures propose des articulations singulières entre les expériences intimes et les expériences de rue des jeunes à Montréal, cette analyse permet néanmoins de soulever des recoupements théoriques entre les types-idéaux identifiés dans cette étude. Il est possible de constater que les jeunes des figures de la réussite criminelle et de l’engagement tissent une expérience intégrée de la situation de rue par la construction d’un sentiment d’appartenance à un groupe de pairs, tandis que ceux des figures du retrait et de la survie témoignent d’une expérience de rejet où la situation de rue est considérée comme disqualifiante. Également, l’analyse des témoignages illustre que les jeunes des figures du retrait et de l’engagement rapportent une subjectivation des partenaires intimes par un engagement affectif et émotionnel, tandis que ceux des figures de la réussite criminelle et de la survie décrivent une objectivation de la sexualité pour répondre à différents besoins.» (p. iii)