Les mères accusées d’infanticide dans le district judiciaire de Montréal 1798-1850

Les mères accusées d’infanticide dans le district judiciaire de Montréal 1798-1850

Les mères accusées d’infanticide dans le district judiciaire de Montréal 1798-1850

Les mères accusées d’infanticide dans le district judiciaire de Montréal 1798-1850s

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Référence bibliographique [11598]

Chênevert, Annie. 2013. «Les mères accusées d’infanticide dans le district judiciaire de Montréal 1798-1850». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département d’histoire.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Nous voulons approcher autant que possible l’intimité des mères infanticides tout en analysant leurs comportements, leur discours et leur profil sexuel et social. En effet, nous étudierons les infanticides [entre 1798 et 1850], tout en ayant la volonté de retracer le parcours et les choix des mères, depuis l’acte sexuel jusqu’à la décision fatidique de tuer leurs nouveau-nés. Pour ce faire, nous proposons une étude globale des phénomènes de séduction, de contraception et d’avortement en les pensant comme des étapes de parcours maintes fois empruntés par les femmes, mais chaque fois singulièrement vécus.» (p. 1-2)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise nombreuses sources premières comme des archives judiciaires ainsi que des journaux d’époque.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Au XIXe siècle, enfanter illégitimement représentait une transgression importante. Honteuses, abandonnées par leur amant, craignant d’être répudiées par leur famille et leur communauté, de nombreuses célibataires ne purent assumer les conséquences de leur grossesse. Confrontées à des méthodes contraceptives et abortives inefficaces, incapables d’intenter un procès pour reconnaissance de paternité ou inconscientes du fait que les orphelinats et les maternités leur offraient des alternatives, ces femmes entreprirent de cacher leur grossesse et se résolurent à tuer leur enfant presque immédiatement après leur naissance. La découverte du cadavre d’un nouveau-né déclenchait une enquête officielle et quelques femmes furent trainées devant les tribunaux. Cette étude met l’accent sur le parcours individuel et social des mères infanticides et tente de comprendre les circonstances qui firent d’elles des meurtrières.» (p. i)