Les ''derniers tranquilles'' : représentations du vieillissement et du rôle de transmission de grands-parents nés avant 1935
Les ''derniers tranquilles'' : représentations du vieillissement et du rôle de transmission de grands-parents nés avant 1935
Les ''derniers tranquilles'' : représentations du vieillissement et du rôle de transmission de grands-parents nés avant 1935
Les ''derniers tranquilles'' : représentations du vieillissement et du rôle de transmission de grands-parents nés avant 1935s
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Référence bibliographique [11593]
Bourdouxhe, Alexandrine. 2013. «Les ''derniers tranquilles'' : représentations du vieillissement et du rôle de transmission de grands-parents nés avant 1935». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sociologie.
Intentions : «Ce mémoire a pour but d’explorer la dynamique des relations entre les grands-parents et leurs petits-enfants afin de saisir la place et le rôle des aînés dans la famille.» (p. viii)
Questions/Hypothèses : «[C]e mémoire vise à répondre aux questions suivantes: quelles sont les différences et les similitudes dans le legs transmis par les grands-mères et celui transmis par les grands-pères? À partir de leur expérience personnelle, qu’est-ce qui subsiste en termes de valeurs et de savoir-être, c’est-à-dire ce qui est transmis par les grands-parents interrogés aux jeunes de la famille?» (p. 2)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’étude repose sur la participation de «[d]ix grands-parents âgés de 75 ans et plus […].» (p. viii)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Les résultats […] montrent que les principales valeurs et savoir-être composant le legs que les grands-parents aimeraient voir se perpétuer concernent la solidarité familiale et les valeurs universelles inspirées du christianisme.» (p. vii) À la lumière de ses recherches, l’auteure constate que «la représentation de soi des femmes révèle certaines particularités liées à la division sexuelle du travail. De manière évidente, les femmes semblent moins disposées à se décrire et à parler de leurs apports en dehors de leur expérience de la sphère privée. […]. Alors que l’exercice du rôle domestique et maternant des femmes demeure ‘invisible’ dans la mesure où il n’est pas évalué en dehors du contexte familial, on remarque aussi une certaine modestie propre au rôle traditionnel de mère au foyer des femmes de cette génération.» (p. 120) L’auteure conclut qu’ «[e]n ce qui a trait à la comparaison des rôles selon le sexe, on remarque que le rôle des grands-pères est moins bien défini que le rôle des grands-mères qui s’exerce en continuité avec leurs responsabilités maternelles. Tandis que les grands-pères sont traditionnellement reconnues pour être principalement au fait des aspirations de chaque membre de la famille, l’intervention des grands-pères dans les affaires interpersonnelles serait plus subtile» (p. 121)