1. Objectifs

Intentions :
«Notre mémoire vise à mieux comprendre le processus qui mène à l’installation permanente des immigrants dans les régions québécoises.» (p. v)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Composé de 19 participants, l’échantillon de personnes rencontrées pour cette étude se divise en trois groupes d’immigrants, lesquels se distinguent par leur parcours migratoire: dix immigrants premièrement arrivés dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, cinq immigrants qui ont premièrement habité à Montréal avant de migrer dans la région et quatre immigrants qui ont quitté la région.» (p. 29)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

À la lumière de ses recherches, l’auteure conclut que pour les immigrants, «créer des liens et des relations durables peut s’avérer un défi de taille, notamment lorsqu’[ils] n’ont aucun réseau local. Les moyens pour créer des réseaux sont multiples et se distinguent dans les premiers moments suivant l’arrivée, dépendamment du statut d’immigrant des participants. La plupart du temps, les immigrants du regroupement familial ont premièrement créé leur réseau via la famille, les immigrants de la catégorie économique via leur emploi et le réfugié par des organismes locaux» (p. 63) Elle ajoute que «[l]e sens de la communauté peut s’avérer fort utile lorsqu’on se retrouve sans famille et sans personne de même origine ethnique. Dans ce contexte, l’aide apportée par la population pourrait pallier au sentiment de solitude puisqu’elle crée des liens rappelant ceux de la famille ou de la communauté ethnique» (p. 70) Également, «[l]e sentiment de sécurité vécu dans la région serait pour ces participants un élément favorisant la rétention dans la région, notamment lorsqu’il est question de la qualité de vie familiale.» (p. 74)