L’individualisation des épreuves de la vie dans la modernité avancée : une analyse selon la perspective du parcours de vie

L’individualisation des épreuves de la vie dans la modernité avancée : une analyse selon la perspective du parcours de vie

L’individualisation des épreuves de la vie dans la modernité avancée : une analyse selon la perspective du parcours de vie

L’individualisation des épreuves de la vie dans la modernité avancée : une analyse selon la perspective du parcours de vies

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Référence bibliographique [11579]

Bergeron, Christian. 2013. «L’individualisation des épreuves de la vie dans la modernité avancée : une analyse selon la perspective du parcours de vie». Thèse de doctorat, Québec, Université Laval, Département de sociologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette [étude] porte sur la perception qu’ont les adultes des changements survenus dans leur vie et dans la société, en mettant tout particulièrement l’accent sur ce que les individus ont vécu comme épreuves, à savoir des changements qui ont eu des répercussions majeures et qui ont marqué une rupture dans leur parcours de vie.» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
«Notre hypothèse centrale est qu’avec l’avènement de la modernité avancée, les épreuves de la vie, qu’elles soient d’ordre individuel ou provoquées par le contexte sociohistorique, sont davantage vécues et interprétées d’une manière individualisée.» (p. iii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étude en question est basée sur un échantillon composé de «504 adultes de la Ville de Québec, distribués également en cinq classes d’âges (20-24 ans, 35-39 ans, 50-54 ans, 65-69 ans et 80-84 ans).» (p. iii)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


À la lumière de ses recherches, l’auteur constate que «le divorce (ou la séparation) et le décès de proches sont identifiés comme des épreuves principales (de 49 % à 58 % en moyenne dans les différentes classes d’âges); les analyses de régression logistique montrent que le risque de signaler l’épreuve du divorce est 65 % moins élevé chez les hommes que chez les femmes. De plus, le risque de signaler l’épreuve du deuil est 77 % moins élevé chez les hommes que chez les femmes. L’analyse de contenu (cf. Bardin, 2007), centrée sur le vécu et la gestion des épreuves du divorce et du deuil, vient étayer l’hypothèse du processus d’individualisation chez les cohortes nées durant la modernité avancée (les 20-24 ans et les 35-39 ans). Chez les individus de 65 ans et plus, nous n’observons pas le processus d’individualisation de la modernité avancée. En effet, les personnes âgées ont plutôt exprimé certains symptômes négatifs de l’individualisme dans la gestion d’un divorce ou d’un deuil.» (p. v)