La résolution de problèmes des parents d’enfants ayant une déficience intellectuelle

La résolution de problèmes des parents d’enfants ayant une déficience intellectuelle

La résolution de problèmes des parents d’enfants ayant une déficience intellectuelle

La résolution de problèmes des parents d’enfants ayant une déficience intellectuelles

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Référence bibliographique [11543]

Tremblay, Natasha, Lachance, Lise, Côté, Alain et Richer, Louis. 2012. «La résolution de problèmes des parents d’enfants ayant une déficience intellectuelle ». Revue francophone de la déficience intellectuelle, vol. 23, p. 143-153.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Les études concernant le stress et la santé psychologique des parents d’enfants ayant une déficience intellectuelle ont donné lieu à des résultats contradictoires quant aux différences intersexes. La présente recherche compare les mères et les pères d’enfants ayant une déficience intellectuelle à l’égard de leur stress parental, de leur détresse, de leur bien-être et de leur habileté à résoudre des problèmes.» (p. 143)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’échantillon comprend 111 mères et 88 pères. La plupart (88 %) sont les parents biologiques de l’enfant ayant une déficience intellectuelle et vivent en couple (86 %). L’âge moyen des parents est de 43 ans (ÉT = 7,6).» (p. 145)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les résultats montrent que les différences entre les parents tendent à disparaître lorsque des facteurs contextuels sont considérés. Toutefois, l’orientation négative à l’égard des problèmes se révèle une dimension importante dans l’adaptation des parents face au stress, car elle est reliée à leur santé psychologique. Il pourrait donc s’agir d’une cible d’intervention à privilégier.» (p. 143) «Les résultats montrent que les mères et les pères ne diffèrent pas de façon significative sur le stress et la détresse lorsque l’âge, le statut d’emploi, la scolarité et la situation familiale sont considérés. Selon ces résultats, les pères sont aussi à risque que les mères de rapporter des problèmes de santé psychologique. La mise en place des services pour les parents devrait donc tenir compte tant des pères que des mères. Puisque les mères demandent davantage d’aide que les pères en regard des difficultés qu’elles rencontrent (Saloviita, Itälinna et Leinonen, 2003), il importe de se questionner sur la façon d’intervenir pour s’assurer de rejoindre les pères. Cette étude a également permis de mettre en lumière des facteurs pouvant rendre les parents plus vulnérables, dont la monoparentalité, l’absence d’un emploi rémunéré ainsi qu’un niveau de scolarité moins élevé.» (p. 147)