''Arrête de faire semblant, on joue pour vrai!'' intégration de techniques d’intervention basées sur la mentalisation à la psychothérapie d’enfants d’orientation psychanalytique

''Arrête de faire semblant, on joue pour vrai!'' intégration de techniques d’intervention basées sur la mentalisation à la psychothérapie d’enfants d’orientation psychanalytique

''Arrête de faire semblant, on joue pour vrai!'' intégration de techniques d’intervention basées sur la mentalisation à la psychothérapie d’enfants d’orientation psychanalytique

''Arrête de faire semblant, on joue pour vrai!'' intégration de techniques d’intervention basées sur la mentalisation à la psychothérapie d’enfants d’orientation psychanalytiques

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Référence bibliographique [11529]

Terradas, Miguel M. et Achim, Julie. 2013. «''Arrête de faire semblant, on joue pour vrai!'' intégration de techniques d’intervention basées sur la mentalisation à la psychothérapie d’enfants d’orientation psychanalytique ». La psychiatrie de l’enfant, vol. 56, no 2, 2013, p. 439-465.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Les auteurs relatent l’histoire et le processus psychothérapeutique d’Esther, une fillette de 9 ans, dont la mère a reçu un diagnostic de trouble de personnalité limite. Tout en faisant ressortir l’apport des théories récentes sur les notions de mentalisation et de régulation des affects, ils proposent l’utilisation de diverses techniques, adaptées par le thérapeute à la psychothérapie d’Esther». (p. 439)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Les interventions basées sur la notion de mentalisation constituent des techniques thérapeutiques prometteuses dans les cas d’enfants qui, pour diverses raisons, sont incapables d’utiliser la métaphore et le jeu symbolique pour s’exprimer et faire état de leurs expériences. Il peut s’agir d’enfants qui tendent à agir leurs difficultés et leurs conflits plutôt que de réfléchir, et en particulier d’enfants qui ont grandi auprès de parents borderline qui leur ont imposé leur propre vision déformée de la réalité. Comme la plupart des enfants de parents borderline, Esther était enfermée dans une relation pathologique avec sa mère. Le jeu, comme moyen permettant d’exprimer son monde intérieur et ses expériences, lui était inaccessible. Toute expérience d’intimité et de séparation était associée à la perte de l’amour de son parent ou à la peur de se perdre et d’être confondue et fusionnée à sa mère. Les recherches sur la mentalisation, la régulation des affects et le traitement de patients borderline ont contribué grandement à notre compréhension des difficultés d’Esther.» (p. 462-463)