La construction de soi chez les adolescents : Une histoire d’ouverture et de temps
La construction de soi chez les adolescents : Une histoire d’ouverture et de temps
La construction de soi chez les adolescents : Une histoire d’ouverture et de temps
La construction de soi chez les adolescents : Une histoire d’ouverture et de tempss
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Référence bibliographique [11523]
Soulière, Marguerite. 2013. «La construction de soi chez les adolescents : Une histoire d’ouverture et de temps ». Service Social, vol. 59, no 1, p. 108-128.
Intentions : «Ce présent texte s’intéresse à la construction de soi des adolescents garçons. Il commence par situer celle-ci dans le contexte de notre époque et par rapport aux tendances qui dominent la théorisation de l’adolescence.» (p. 110)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «L’ethnographie présentée ici a été réalisée en Estrie au Québec en 2004-2005. L’échantillon est composé de 17 garçons québécois, d’origine canadienne-française, âgés de 14 à 17 ans, répartis en trois groupes.» (p. 113)
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Ce article «rapporte que pour les garçons le processus de croissance qu’ils vivent entre 14 et 17 ans se représente en processus d’ouvertures: ouverture de soi, ouverture aux autres et ouverture au monde. L’adolescence se vit aussi dans une tension de double temporalité: un temps éminemment présent et un temps tourné vers l’avenir. Finalement, l’ethnographie présentée conduit à une discussion plus spécifique touchant l’identité masculine.» (p. 108) «En effet, l’ouverture aux autres dans le processus de construction de soi se manifeste aussi dans le rapport aux grands, aux adultes qui les entourent. Le plus significatif est souvent le père, il y a aussi le grand frère et les adultes qui leur accordent du temps (voisins, amis, professeurs, entraîneur ou animateurs), qui s’intéressent à eux ou avec qui ils partagent une passion. Même si les garçons rapportent que leur mère est la personne de qui ils sont le plus proches (28 %, contre 21 % pour le père), la grande majorité (79 %) considèrent leur père comme l’adulte masculin le plus significatif, et ce, en dépit du fait que 64 % d’entre eux aient vécu la séparation de leurs parents durant l’enfance.» (p. 121)