Comprendre les masculinités rurales : un portrait basé sur la santé psychologique
Comprendre les masculinités rurales : un portrait basé sur la santé psychologique
Comprendre les masculinités rurales : un portrait basé sur la santé psychologique
Comprendre les masculinités rurales : un portrait basé sur la santé psychologiques
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Référence bibliographique [11511]
Roy, Philippe et Tremblay, Gilles. 2012. «Comprendre les masculinités rurales : un portrait basé sur la santé psychologique ». Service Social, vol. 58, no 1, p. 68-84.
Intentions : «Cet article vise à mieux comprendre les réalités objectives et subjectives des hommes ruraux qui influencent leur santé psychologique.» (p. 68)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Cet article repose sur une recension des écrits réalisée à partir des bases de données électroniques en utilisant les mots clés: agriculteurs (farmers), rural, hommes (men), masculinité-s (masculinity-ies), dépression, suicide, adaptation (coping), résilience. Cinquante-cinq (55) publications ont été retenues sur la base de leur pertinence pour mieux comprendre les réalités objectives et subjectives des hommes ruraux qui influencent leur portrait de santé psychologique.» (p. 69)
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«Cet article rapporte l’état des connaissances sur la santé psychologique chez les hommes ruraux et ses liens avec la construction du genre masculin. Nous avons exposé les éléments qui contribuent à faire considérer les hommes ruraux, bien que très diversifiés, comme un groupe vulnérable sur le plan de la santé psychologique, notamment en matière de suicide, d’isolement social et d’utilisation des services. À plusieurs égards, les hommes ruraux sont marginalisés par différents stéréotypes et par la négligence de leurs préoccupations par les milieux politique, académique et professionnel.» (p. 79) «Le groupe des jeunes agriculteurs plus isolés socialement est caractérisé par de petits réseaux sociaux et une tendance à restreindre le soutien social à leur réseau familial. Cela est d’autant plus vrai chez les célibataires dont près de la moitié (49 %) ont un réseau de soutien social très restreint, comparativement à 27 % chez les conjoints de fait et 28 % chez les mariés.» (p. 73)