''Comment peut-on être moi quand on est Mère?'' Une étude de la maternité dans Un enfant à ma porte (2009) de Ying Chen

''Comment peut-on être moi quand on est Mère?'' Une étude de la maternité dans Un enfant à ma porte (2009) de Ying Chen

''Comment peut-on être moi quand on est Mère?'' Une étude de la maternité dans Un enfant à ma porte (2009) de Ying Chen

''Comment peut-on être moi quand on est Mère?'' Une étude de la maternité dans Un enfant à ma porte (2009) de Ying Chens

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Référence bibliographique [11507]

Rodgers, Julie. 2012. «''Comment peut-on être moi quand on est Mère?'' Une étude de la maternité dans Un enfant à ma porte (2009) de Ying Chen ». Revue internationale d’études canadiennes / International Journal of Canadian Studies, no 45-46, p. 403-416.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cet article discute des conséquences de la maternité sur la subjectivité de la femme en se focalisant sur Un enfant de ma porte [sic] de Ying Chen […].» (p. 403)

Questions/Hypothèses :
«Comment le texte narré par la mère diffère-t-il de celui où l’on parle pour elle? Est-ce qu’il nous permet de parvenir à une meilleure compréhension de ce que veut dire la maternité dans toute son ambiguïté, les mauvais moments ainsi que les bons, quand on passe la parole à la mère?» (p. 404)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure fait référence à l’œuvre littéraire en général de Ying Chen mais se penche particulièrement sur le roman «Un enfant à ma porte de Ying Chen, publié d’abord par Boréal en 2008 et ensuite par Seuil en 2009.» (p. 403)

Type de traitement des données :
Analyse littéraire

3. Résumé


«Un enfant à ma porte constitue une étude rétrospective de la maternité, narrée par un ‘Je’ maternel qui suit la relation mère-enfant depuis le moment de leur première rencontre inattendue jusqu’au jour de leur séparation aussi abrupte, période de temps qui traverse un peu plus d’un an.» (p. 405) Le grand paradoxe de ce roman réside en ce que, bien qu’il semble impossible d’être soi quand on est mère, il est aussi difficile, sinon plus encore de s’établir comme ‘une vraie femme’ […] aux yeux de la société quand on n’est pas mère. Une femme qui n’a pas eu d’enfant est désignée en termes médicaux comme ‘nullipare’.» (p. 410) L’auteure de cette recherche conclut qu’ «il semblerait qu’il n’y ait pas de réponse nette à la question posée dans le titre de cet article, car si on ne peut pas être ‘moi’ quand on est ‘mère’, on ne peut non plus être femme si on n’est pas mère. Les sacrifices et les dévouements attendus de la femme qui veut être une ‘bonne mère’ fait de la maternité ‘ce désespérant sommet’ […], tandis que la femme qui refuse la maternité est traitée comme une anomalie.» (p. 411)