Dépister la violence conjugale en médiation familiale : le défi de la sécurité
Dépister la violence conjugale en médiation familiale : le défi de la sécurité
Dépister la violence conjugale en médiation familiale : le défi de la sécurité
Dépister la violence conjugale en médiation familiale : le défi de la sécurités
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Référence bibliographique [11503]
Riendeau, Louise. 2012. «Dépister la violence conjugale en médiation familiale : le défi de la sécurité ». Nouvelles Pratiques Sociales, vol. 25, no 1, p. 157-165.
Intentions : «En 2006, le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale acceptait de se joindre au Comité des organismes accréditeurs en médiation familiale (COAMF) pour bonifier la formation des praticiens et praticiennes de la médiation familiale sur les questions de la violence conjugale et les façons d’assurer la sécurité des personnes qui vivent cette problématique. Cette collaboration a mené le Regroupement à participer à un projet pilote de formation qui a rejoint 330 médiateurs et médiatrices entre septembre 2009 et septembre 2011. Nous tenterons de tracer ici l’impact de ces formations sur la pratique de la médiation familiale et d’identifier les défis qui persistent.» (p. 159)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «[U]n questionnaire a été envoyé en 2011 aux 330 personnes formées. Soixante-dix-sept ont été retournés à l’évaluatrice.» (p. 162)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«L’évaluation démontre que les personnes formées jugent très utiles certains outils proposés dans la formation, notamment un protocole d’entrevue conjointe (87,7 %), une grille d’observation des comportements et attitudes en médiation (87,76%) et les quatre critères délimiteurs pour distinguer la violence conjugale et le conflit (83,6 %). Leur utilisation courante ou systématique obtient toutefois des notes plus basses, soit respectivement 54,5 %, 45,1 % et 29,9 %. Par contre, 64,3 % affirment utiliser au moins deux outils de dépistage depuis la formation. De la violence a été dépistée dans 114 dossiers au total. Dans plus des trois quarts des cas, on aurait poursuivi la médiation. Que ce soit pour mettre fin à la médiation ou la poursuivre, la formation proposait quatre procédures pour assurer la sécurité et les droits des victimes de violence conjugale. Dans un cas comme dans l’autre, la procédure la plus utilisée est la référence à un conseiller juridique indépendant, suivie par la mise en place d’un protocole de sécurité et la référence à des ressources spécialisées en violence conjugale. Pour poursuivre la médiation, les ex-conjoints sont rencontrés individuellement et, souvent, on utilise plus de trois procédures.» (p. 162)