1. Objectifs

Intentions :
« Cette thèse s’intéresse principalement à étudier les individus à risque d’obésité identifiés à l’aide d’un marqueur génétique grossier de l’obésité, soit l’histoire familiale d’obésité (HFO). Les apports nutritionnels, les profils alimentaires, les comportements alimentaires ainsi que l’effet d’interaction entre l’alimentation et la génétique de ces individus ont été examinés. » (p. 2)

Questions/Hypothèses :
L’auteure postule que « [l]es individus présentant une histoire familiale d’obésité ont des habitudes et des comportements alimentaires favorisant l’obésité. » (p. 50)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Des hommes et des femmes âgés de 18 à 55 ont été recrutés dans la région de Québec pour participer aux différentes études de cette thèse. La taille de l’échantillon varie selon les études.

Instrument :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« L’obésité est une maladie multifactorielle impliquant de nombreux facteurs génétiques et environnementaux. […] Une première étude a permis de démontrer que la méthode utilisée pour déterminer l’HFO était valide. Cet aspect génétique a été mis en relation avec l’aspect nutritionnel, considéré ici comme un facteur environnemental. […] Ensuite, le nombre de portions de chacun des groupes alimentaires tels qu’identifiés par le Guide alimentaire canadien pour manger sainement, en vigueur au moment de l’étude, a été examiné. […] Subséquemment, l’examen des profils alimentaires a révélé que les habitudes de vie ainsi que les variables anthropométriques et sociodémographiques associées aux profils alimentaires Western et Prudent différaient selon la présence d’HFO. […] Par la suite, les apports en matières grasses ont été examinés en interaction avec l’HFO sur des phénotypes d’obésité tels que l’indice de masse corporelle, le poids, le tour de taille et la masse grasse. […] Finalement, la relation entre les comportements alimentaires (restriction cognitive, désinhibition et susceptibilité à la faim) et l’HFO a été étudiée. […] Bien que les résultats présentés dans cette thèse doivent être confirmés dans d’autres études, ils suggèrent que les individus HFO+ ont un bagage génétique, qui en présence d’un environnement alimentaire spécifique, favorise le développement de l’obésité. » (p. ii)