Que reste-t-il de leurs amours? La conjugalité mise à l’épreuve par la démence
Que reste-t-il de leurs amours? La conjugalité mise à l’épreuve par la démence
Que reste-t-il de leurs amours? La conjugalité mise à l’épreuve par la démence
Que reste-t-il de leurs amours? La conjugalité mise à l’épreuve par la démences
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Référence bibliographique [11485]
Pelletier, Caroline et Hurtubise, Roch. 2014. «Que reste-t-il de leurs amours? La conjugalité mise à l’épreuve par la démence ». Vie et vieillissement, vol. 11, no 3, p. 14-19.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «Partant d’observations et d’interventions en contexte de pratique dans le réseau de la santé et des services sociaux depuis quelques années, cet article propose une réflexion sur les enjeux théoriques et pratiques de cette réalité. Il a comme objectif de sensibiliser les intervenants à la réalité vécue par plusieurs couples âgés devant une problématique de maladie dégénérative.» (p. 14)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«L’annonce d’une maladie dégénérative et irréversible provoque une onde de choc au sein du couple. […] Les couples qui vivent longtemps ensemble ont un sens très fort de leurs devoirs conjugaux. Ils sont profondément convaincus qu’il leur revient de garder leur conjoint malade à la maison jusqu’à sa mort, sans recourir aux services externes, dans la mesure du possible. À partir du moment où la réorganisation des rôles conjugaux implique le choix de prendre soin de l’autre, l’individu n’est plus seulement un conjoint. Il doit conjuguer son statut de conjoint à celui d’aidant; il doit réapprendre à vivre et s’adapter à une personne qui change de jour en jour et qui, jamais plus, ne redeviendra celle qu’elle a été, celle qu’elle a aimé.» (p. 15) Ainsi, les auteurs concluent qu’«[à] partir de nos observations, nous pouvons avancer que, de cette adaptation [à la maladie], deux types de relation peuvent résulter: une relation de réciprocité mutuelle où la notion de couple a encore toute son importance ainsi qu’une relation de dépendance où l’un des conjoints devient un proche soignant.» (p. 17)