Facteurs de la sensibilité parentale des pères et des mères d’un enfant ayant une déficience

Facteurs de la sensibilité parentale des pères et des mères d’un enfant ayant une déficience

Facteurs de la sensibilité parentale des pères et des mères d’un enfant ayant une déficience

Facteurs de la sensibilité parentale des pères et des mères d’un enfant ayant une déficiences

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Référence bibliographique [11480]

Pelchat, Diane, Lefebvre, Hélène et Bisson, Jocelyn. 2003. «Facteurs de la sensibilité parentale des pères et des mères d’un enfant ayant une déficience ». Handicap - revue de sciences humaines et sociales, no 97, p. 16-31.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cet article rend compte d’une étude portant sur les effets des antécédents relationnels précoces (ARP, c’est-à-dire la qualité du parentage transmis aux parents lorsqu’ils étaient enfant), du stress parental, du stress conjugal, des facteurs socio-économiques et des caractéristiques des enfants (sexe, nature de la déficience) sur la sensibilité parentale des mères et des pères.» (p. 16)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’échantillon est constitué de 116 mères et 84 pères de 117 enfants de 18 mois, provenant d’une étude longitudinale plus vaste (Pelchat, Bisson, Ricard, Perreault et Bouchard, 1999) portant sur le processus d’adaptation des parents d’une enfant ayant une déficience.» (p. 16)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Une modélisation à partir d’analyses de régression multiple révèle que ce sont les niveaux de scolarité des mères et le revenu familial qui prédisent le mieux la sensibilité des mères, tandis que pour les pères, l’ARP, le stress conjugal, le revenu familial et la gravité de la déficience de l’enfant sont les prédicteurs les plus fiables. Plus le niveau de scolarité des mères et leur revenu familial sont élevés, plus ces mères sont sensibles à leurs enfants; c’est aussi le cas pour les pères, dont le revenu familial est élevé, qui ressentent moins de stress conjugal et qui estiment avoir reçu dans leur enfance moins de contrôle de leurs propres parents. De plus, les pères d’enfants ayant une trisomie ont montré moins de sensibilité envers leurs enfants que les parents d’enfants avec des fissures ou que les parents d’enfants sans déficience. Ces résultats concordent avec ceux de plusieurs études portant sur l’importance des facteurs socio-économiques, des ARP, du stress conjugal, du sexe des parents et des facteurs propres à l’enfant pour comprendre la sensibilité parentale.» (p. 16)