Efficacité de la thérapie conjugale dans le traitement de la psychose chez un membre du couple
Efficacité de la thérapie conjugale dans le traitement de la psychose chez un membre du couple
Efficacité de la thérapie conjugale dans le traitement de la psychose chez un membre du couple
Efficacité de la thérapie conjugale dans le traitement de la psychose chez un membre du couples
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Référence bibliographique [11455]
McGowan, Christine. 2013. «Efficacité de la thérapie conjugale dans le traitement de la psychose chez un membre du couple ». Intervention, no 139, p. 15-25.
Intentions : «Notre exposé suit trois axes de développement. Le premier définit les contours de la psychose et balise la problématique des impacts négatifs de ce trouble mental sévère et persistant sur la vie conjugale et familiale. Le deuxième résume les résultats de recherche sur les meilleures pratiques de traitement de la psychose […]. Le troisième propose une analyse des moments clés d’évolution d’un cas clinique rencontré dans notre pratique. Nous nous attardons aux facteurs communs d’efficacité thérapeutiques qui s’appliquent et aux critères de réussite qui se rapportent au cheminement du patient et de ses proches dans le processus de rétablissement et le processus afférent de réorganisation familiale.» (p. 15)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Le cas clinique étudié est composé de Nico, Mika et leur fils Valentin. «L’amorce de l’évaluation conjugale et familiale remonte au printemps 2010. Au total, 20 entrevues ont été réalisées […], dont quatre en présence du fils du couple. Ajoutons cinq entrevues individuelles réalisées afin d’établir une alliance de premier contact avec chacun des conjoints». (p.19)
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Retenons pour conclure que le succès de la TCF [thérapie conjugale ou familiale] auprès de Nico et Mika repose sur une combinaison de facteurs de réussite. Parmi ceux-là, le travail d’étroite collaboration avec la psychiatre et le conseiller en orientation de l’équipe est d’une grande importance. La force de l’approche multimodale qui fut en cause ici a permis d’élargir l’alliance thérapeutique du couple au système d’intervenants et multiplier les sources d‘enseignement psychoéducatif de prévention ou de gestion des signes de rechute psychotiques. […] Faut-il le souligner, les époux disposaient de ressources personnelles d’influence dans la réussite du projet thérapeutique. Tous deux possédaient un bon potentiel d’introspection et de soutien mutuel. De surcroit, le cheminement de Nico dans les étapes du rétablissement a montré que la maladie psychiatrique n’avait pas trop altéré ses capacités de fonctionnement autonome, organisationnel et relationnel». (p. 23)