Déterminants de la migration résidentielle de la ville centre vers la banlieue dans la région métropolitaine de Montréal : Clivage linguistique et fuite des francophones

Déterminants de la migration résidentielle de la ville centre vers la banlieue dans la région métropolitaine de Montréal : Clivage linguistique et fuite des francophones

Déterminants de la migration résidentielle de la ville centre vers la banlieue dans la région métropolitaine de Montréal : Clivage linguistique et fuite des francophones

Déterminants de la migration résidentielle de la ville centre vers la banlieue dans la région métropolitaine de Montréal : Clivage linguistique et fuite des francophoness

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Référence bibliographique [11452]

Marois, Guillaume et Bélanger, Alain. 2014. «Déterminants de la migration résidentielle de la ville centre vers la banlieue dans la région métropolitaine de Montréal : Clivage linguistique et fuite des francophones ». Le Géographe canadien / The Canadian Geographer, vol. 58, no 2, p. 141-159.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de la présente étude est d’accroître les connaissances sur la migration interne au sein de la région métropolitaine de Montréal.» (p. 143)

Questions/Hypothèses :
«[A]u sein de la région métropolitaine de Montréal, quelles sont les caractéristiques des personnes qui migrent de la ville centre vers les différentes banlieues?» (p. 143)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les auteurs utilisent la version longue du Recensement de la population 2006 réalisé par Statistique Canada.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Selon les auteurs, «[p]armi la population âgée de 15 ans et plus, résidant dans la municipalité de Montréal en 2005 et toujours présente dans la région métropolitaine un an plus tard, 22,5% habitent en banlieue en 2006. […] La mobilité interne au sein de la région métropolitaine de Montréal diffère selon la structure familiale. D’abord, les personnes dont la structure familiale est composée d’un couple sont proportionnellement beaucoup plus nombreuses que les autres à quitter la ville centre pour la banlieue. À cet égard, il est intéressant de constater que les couples avec enfants ne sont pas plus nombreux que ceux sans enfant à effectuer un tel déplacement. Au contraire, par rapport aux couples sans enfant, la propension des couples avec enfants à quitter Montréal pour la banlieue est même légèrement inférieure (26,9% contre 30,0%). Toutefois, si on n’observe que les personnes vivant au sein d’un couple avec au moins un enfant âgé de 5 ans ou moins, la propension à migrer vers la banlieue est beaucoup plus forte (46,8%). Les personnes seules et les personnes vivant dans une famille monoparentale sont quant à elles beaucoup moins nombreuses à quitter la ville centre pour la banlieue (respectivement 14,5% et 15,5%).» (p. 147-148) À noter que les auteurs fournissent des résultats sur la migration aussi en fonction de l’âge, la langue, le niveau de scolarité, le revenu familial, etc.